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Killian Hayes : « Je n’avais plus de réponse aux critiques. C’était frustrant »

Les premiers matchs de Summer League de Killian Hayes à Las Vegas ressemblent un peu à sa saison rookie, très difficile, lors de laquelle il a eu du mal à s’adapter à la NBA, et trouver des moyens de s’exprimer, notamment très maladroit. En 3 matchs à Las Vegas il affiche un vilain 7/22 au tir, dont 2/11 de loin, malgré ce joli move cette nuit :

« J’ai été en difficulté lors des premiers matchs » Killian Hayes

« Je ne veux pas que tout le monde surréagisse à de la Summer League » confie Dwane Casey. « Ca fait deux matchs. »

Il doit en plus apprendre à jouer avec Cade Cunningham puisque le plan lors de cette summer league c’est d’associer un maximum les deux.

« C’est un ajustement, il faut s’habituer à jouer avec tout le monde, apprendre à connaître mes coéquipiers, rejouer en 5-contre-5, apprendre les nouveaux systèmes, et tout ça avec 3 entrainements seulement. » Hayes

Ses performances jusque là à Vegas ne vont pas faire taire les critiques à son sujet, très présentes depuis ses premiers matchs dans la ligue, très très compliquées. Des critiques qu’il a eu du mal à gérer, et pour ne rien arranger, il a été coupé dans son élan par une blessure très sérieuse.

« Quand je suis arrivé ici, au début je faisais attention à tout ce qui était dit. Puis je me suis blessé tôt dans la saison. Et je n’avais plus de réponse aux critiques. C’était frustrant. » Hayes

Mais il a décidé de ne plus y prêter attention.

« Rien à foutre de tout ça ! J’ai dû apprendre à écouter les personnes qui avaient mes meilleurs intérêts, qui pouvaient m’aider – mes coéquipiers, mes entraîneurs. » Hayes

La saison s’est plutôt pas trop mal terminée et il a pu montrer de bien meilleures choses, mais le début d’été n’a pas été idéal puisqu’il a eu quelques pépins, à la cheville et au genou, qui l’ont empêché de travailler autant qu’il le voudrait

« Il faut jouer malgré ça. » Hayes

« Il a eu un été difficile, » déclare Casey. « Les blessures l’ont empêché de faire le boulot nécessaire, d’avoir cette continuité. »

Mais outre ces pépins physiques et cette maladresse, il semble y avoir un souci mental offensivement. Le Français est hésitant, pas assez agressif et quand il attaque le cercle, il s’arrête trop souvent à 3-4 m pour balancer son floater, qu’il ne rentre pas avec régularité.

« Je ne peux pas me contenter de ce floater. C’est quelque chose sur lequel je bosse. C’est mental. Je m’appuie trop sur mon floater parce que je pourrais le rentrer, et j’oublie d’attaquer le cercle. Je dois avoir le même état d’esprit en attaque que je l’ai en défense. Je dois être un chien. » Hayes

Cela tranche en effet avec l’agressivité qu’il montre en défense, où il est irréprochable et confirme qu’il pourrait être un sacré atout de ce côté du terrain, capable avec sa taille de défendre sur plusieurs postes

« Je vois que sa confiance de ce côté du terrain est de plus en plus élevée, » confie Cade Cunningham au sujet de la défense de son coéquipier. « Je sais que cela va affecter tout son jeu. »

Ca va être capital, surtout que Cunningham semble quand même promis à être le porteur de balle numéro 1 aux Pistons, malgré tout ce qui a été dit à ce sujet, et Hayes va devoir évoluer encore plus sans le ballon alors que sa force reste la création et sa qualité de passe, et scorer efficacement va être capital. Il va devoir avant tout mieux finir au cercle, sanctionner les décalages, et être efficace dans ce rôle de second ball handler.

« Cela devrait être notre objectif pour lui, » déclare Casey. « Il est vraiment dynamique le ballon entre les mains. Mais il peut aussi jouer sans le ballon. »

Il y a beaucoup de boulot, mais Hayes ne compte que 26 matchs en NBA et la patience est encore de mise.

« C’est un travail en cours », a déclaré Casey.

Via Detroit Free Press

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