Carmelo Anthony : « Je sais qu’il a fallu que Kobe Bryant prenne sur lui pour me dire quelque chose comme ça, donc je l’ai retenu »
Invité du podcast All The Smoke, Carmelo Anthony est revenu sur sa relation avec Kobe Bryant, notamment lors de ses premières années dans la ligue et de leur fameuse bataille lors des finales de conférence en 2009 entre les Nuggets et les Lakers.
« C’est le plus grand », a déclaré Anthony à propos de son duel en finale de la Conférence Ouest 2009 face à Kobe. « C’était le moment où moi et Kob sommes devenus très proches. Avant cela, nous étions allés aux Jeux olympiques ensemble, mais nous sommes devenus proches à cause d’un certain manque de respect. Vous connaissez Kob, il vous rentre dedans. Il te donnait des coups de coude. J’avais mes tresses à l’époque, donc il touchait ma tête (rire). J’étais là : ‘Ne touche pas la tête. Ne me touche plus mon gars.’ Il avait ce sourire en coin. Il mettait ses petits coups de coude. Puis 2009 est arrivé, et c’était comme si, je me souviens qu’on s’était serré dans les bras avant le match, et il était là : ‘C’est la guerre.’ Je lui ai répondu : ‘C’est la guerre. Allons-y. Ça ne va pas être facile.’ Et je me souviens qu’il m’a dit : « Je vais défendre sur toi dans le quatrième quart. Ils ne vont pas me siffler de faute. Ils ne me siffleront pas de fautes dans le quatrième quart. Et j’avais l’habitude d’essayer de lui rentrer dedans. J’étais plus grand que lui, alors j’essayais de le bousculer, d’être physique avec lui. Il répondait, me donnait un coup de coude, je répondais en lui donnant un coup de coude. Il riait et disait : ‘C’est tout ce que tu as ?’ Il me poussait voir si j’allais être à la hauteur. C’est comme ça qu’on a grandi et qu’on est devenu qui nous sommes.
Lors des Jeux Olympiques (en 2008), il m’a pris à part et il m’a dit : ‘t’es un sacré enfoiré. » Il savait déjà qui je pouvais devenir. Ca m’a pris énormément de temps pour y arriver, mais pour moi, en tant que jeune joueur, qui était dans la ligue depuis 4 ans, tu ne veux rien de plus que quelqu’un comme ça qui vient te dire que tu es un sacré enfoiré. C’était du respect. Je sais qu’il a fallu qu’il prenne sur lui pour me dire quelque chose comme ça, donc je l’ai retenu et j’ai construit sur ça. »