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Klay Thompson, le seul, l’unique : « En pleines négociations il a dit ‘Je dois rentrer, il faut que je donne à manger à mon chien’ »

À l’occasion de son retour prochain à la compétition (les Warriors espèrent le récupérer pour Noël) après 2 ans d’absence, The Athletic a eu la bonne idée de faire un portrait de Klay Thompson uniquement via des anecdotes racontées par ses anciens/actuels coéquipiers et/ou coachs. À savourer !

Jarrett Jack :

« On est à Atlanta, on voulait aller en boîte. On est tous là-bas, on envoie un texto à Klay, il nous demande où on est, on lui dit puis il nous répond ‘Cool, je vous rejoins là-bas’. Donc Klay arrive, mais quand il arrive, il est tout seul. Je lui demande ‘Mais comment t’es venu ?’ et il me dit ‘Ouais, j’étais dans ce bar, des gens m’ont demandé où j’allais, ils ont dit qu’ils allaient au même endroit alors on a partagé le taxi’. ‘Des gens, quels gens ?’ ‘Le couple là-bas’. Et c’était genre un couple de blancs, mariés, la cinquantaine. »

Matt Barnes :

« On venait de gagner les finales de conférence Ouest. Tout le monde fait la fête, parle, mange, boit un coup. Et là tu as Klay qui est assis devant son locker en train d’apprendre à deux gamins de 9 ans comment fabriquer des avions en papier, et qui les fait voler à travers le vestiaire. »

Steve Kerr : 

« Quand j’ai décroché le job, la première chose que j’ai faite c’est d’appeler tous les joueurs. Klay ne me répondait pas. Donc j’ai appelé Bob (Myers) en disant : ‘Bob, peut-être qu’il est énervé par rapport au changement de coach, ça m’inquiète, il ne me rappelle pas’. Bob a commencé à rire et il a juste dit : ‘Bienvenue dans le monde de Kay’.

Lachlan Penfold (à la tête du service ‘physical performance’) :

« Tout ce qu’il voulait faire c’était shooter et jouer avec son chien. »

Mareese Speights :

« Il parlait tout le temps de son chien. Ou des Bahamas. »

David WestJames McAdoo :

« – Le soir où il a mis 60 points, il avait manqué le shootaround le matin.

– Il ne s’était pas réveillé ou un truc comme ça.

– Il avait dû dire genre 5 mots de toute la journée avant ce match. Et il a sorti ça, sans même avoir besoin de dribbler. »

Festus Ezeli :

« Quand j’ai été drafté et que j’ai commencé à traîner avec Klay, c’était à l’époque où il venait d’avoir Rocco. Il voulait tout le temps passer du temps avec son chien. Il n’aimait même pas vraiment passer du temps avec les gens. Je lui demandais ce qu’il faisait et il me disait : ‘J’suis avec Rocco’. Au début je pensais que c’était une personne, avant de rencontrer le chien. »

Jerry DeGregorio, assistant coach

« Pour son premier contrat, en plein milieu des négociations il a dû partir. Il a dit : ‘Je dois rentrer les gars, il faut que je donne à manger à mon chien’. »

Kevon Looney :

« Nous étions en playoffs. Je crois qu’on s’apprêtait à disputer les finales de conférence Ouest. Et Rocco est entré dans le vestiaire. Il est entré dans les douches alors que tous les gars étaient en train de se laver, il se promenait là. »

Il y a aussi eu cette fois où l’arrière, très énervé après un nouveau match où l’adresse n’avait pas été au rendez-vous pour lui en début de saison, est rentré chez lui en tenue de match complète. Ou celle où rookie, il s’est fait engueuler par Monta Ellis à l’entraînement parce que ce dernier trouvait qu’il shootait trop. Et qu’il a tenté et rentré un 3-points sur la possession suivante.

Never change, Klay.

via The Athletic

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