Monty Williams n’a pas été trop inquiet concernant le retour de Chris Paul
Auteurs d’une magnifique saison qui s’est malheureusement arrêtée à une marche du titre, les Phoenix Suns n’avaient qu’une chose en tête à l’approche de la free agency : re-signer celui qui a fait passer plusieurs paliers à l’équipe la saison passée : Chris Paul. S’ils étaient les grands favoris pour le conserver, on sait qu’en NBA rien n’est jamais fait d’avance.
« Nous ne voulions pas le perdre, » confie Monty Williams. « Ca a été toujours été la priorité dans nos têtes. Mais nous respections aussi le fait qu’il avait gagné le droit d’être free agent et que tout pouvait se passer, même si dans ma tête, je ne dirais pas que je savais qu’il reviendrait, mais j’avais le sentiment qu’il y avait un certain niveau de confort vis-à-vis de notre programme. Je pense que lui et moi avons un niveau de confiance qui, nous le savons tous les deux, n’est pas toujours comme ça ailleurs. Je le sais. Je pense que les joueurs savent qu’avec notre culture et notre façon de faire les choses c’est un endroit où ils peuvent s’améliorer. Je pense que cela a aidé. En même temps (rires), vous ne savez pas, vous espérez, genre : ‘Tu reviens, n’est-ce pas ?’ (rires). Mais je respectais aussi le fait qu’il avait gagné le droit de faire un choix. »
Et il n’y a pas eu besoin d’un véritable recrutement, pas de présentation en grande pompe.
« Non, nous n’avons pas fait ça. Lui et James (Jones) ont parlé plus que je ne l’ai fait avec lui. Je suis vraiment proche de tous nos joueurs, et la dernière chose que je voulais faire était de les embrouiller émotionnellement. Je ne voulais pas faire ça. Mais vous savez, il sait. Je ne suis pas stupide. Je suis dans la ligue depuis longtemps. Je n’ai pas toujours été head coach, mais les années où j’ai entraîné, c’est avec Chris que j’ai eu le plus de succès. Je ne suis pas fou (rires). Vous voyez ce que je veux dire ? Lui et Book sont différents. Et Book a beaucoup contribué à son retour. Je pense que Chris voit en Book quelqu’un dont il sait qu’il répondra présent tous les soirs. Et je pense que ce partenariat est quelque chose qui l’a attiré. »
CP3 a finalement paraphé un contrat de 4 ans et 120 millions de dollars avec une 3ème année garantie à hauteur de 15 millions de dollars et une team option sur la dernière année de contrat.
Via The Athletic