Torrey Craig compte bien apporter sa défense, mais pas seulement
L’intersaison des Pacers a été plutôt calme. TJ McConnell a été resigné, et les dirigeants ont drafté deux rookies : Chris Duarte et Isaiah Jackson au premier tour, tout en proposant des two-way contrat à Duane Washington Jr et DeJon Jarreau.
Au final, leur meilleure recrue s’appelle sans doute Torrey Craig. Finaliste avec les Suns l’année passée, l’ailier de 30 ans a signé pour dix millions sur deux ans.
« Torrey est connu pour sa dureté, sa défense et le fait que c’est un super coéquipier. C’est un joueur qui n’a pas été drafté, et il a gagné sa place en bossant dur et en étant persévérant. Il sera une super addition pour notre profondeur d’équipe et notre volonté de mettre l’accent sur la défense. » Kevin Pritchard, le président des opérations basket.
En quatre saisons, Craig a participé à 222 matchs, dont 77 en tant que titulaire.
« J’ai signé ici grâce à la culture qu’il y a. J’ai souvent joué contre eux, et je sais qu’ils jouent dur et sont compétitifs. J’ai pensé que c’était le fit parfait pour moi. » Torrey Craig.
S’il a aussi peu de matchs à son actif à 30 ans, c’est qu’il a passé trois ans en Australie et en Nouvelle-Zélande avant d’être rapatrié par les Nuggets.
« En sortant de l’université, et même en allant à l’étranger, le plus important pour moi n’était pas ma capacité de jouer en NBA, mais d’avoir l’opportunité. Je savais que si j’en avais une j’allais en tirer le maximum. » Torrey Craig.
En effet, sa défense en a fait un membre important de la rotation de Mike Malone. Avec les Nuggets il a atteint les finales de conférence en 2020. Il a ensuite signé aux Bucks mais une blessure au pied l’a empêché d’être performant, avant d’être tradé aux Suns, avec qui il a participé aux Finals, perdu contre ces mêmes Bucks. De qui il recevra une bague la prochaine fois qu’il les verra.
« C’est une situation unique, mais on veut évidemment en gagner une avec notre équipe actuelle. Et c’était Phoenix à l’époque. J’aurais beaucoup plus apprécié la bague si je l’avais gagnée avec Phoenix. » Torrey Craig.
Dans tous les cas, ça fait de l’expérience, qu’il va pouvoir partager avec ses nouveaux coéquipiers.
« Les Bucks et les Suns ont les mêmes habitudes. Le leadership, les petites détails qui font gagner, on avait ça à Denver, on avait ça à Milwaukee et aux Suns aussi évidemment. Ces trois équipes ont des caractéristiques similaires pour ce qui est de gagner des matchs. Ils jouent ensemble et avec de la dureté. J’attends rien de moins à Indiana. Tout ce qu’il faut, c’est que certains gars en prennent conscience et s’y mettent, et c’est comme un effet qui se propage à tout le groupe et tout le monde s’y met, veut gagner, veut jouer à un haut niveau, minimise les erreurs et joue ensemble. Je tire une grosse fierté du fait que je suis un bon défenseur. C’est clairement une histoire de fierté. Je n’aime pas qu’un gars marque ne serait-ce qu’un panier sur ma tronche. Je pense que plus il y a de gars avec cette mentalité, plus vous êtes une équipe difficile à battre. Parce que pour l’attaque… C’est la NBA, les gars sont talentueux et il y a de gros talents offensifs dans cette équipe, donc les points, ça va venir. Mais quand vous réussissez à faire en sorte qu’une équipe soit concentrée en attaque et en défense, c’est à ce moment-là que vous pouvez être un prétendant au titre. » Torrey Craig.
À noter que les Pacers ont également changé de coach et rapatrié Rick Carlisle, qui avait déjà entrainé les Pacers par le passé.
« Je regarde ce qu’il faisait à Dallas, le rythme du jeu, le mouvement qu’il y avait et comment il organisait l’équipe… Je pense que ça va se voir ici à Indiana. Ça va être marrant de faire partie de ça. » Torrey Craig.
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