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Willy Hernangomez : « J’ai cette stabilité de 3 ans de contrat et cela me permet de garder en tête le plaisir de jouer »

Alors qu’il va honorer sa deuxième année à la Nouvelle Orléans et la première d’un contrat de trois ans fraîchement signé, Willy Hernangomez sait que sa situation dans la ligue est enfin stabilisée. Après plusieurs saisons d’incertitudes, cela prouve que le travail paie. Alors il espère que son exemple puisse servir de modèle. Le tout, avant une saison qui pourrait être charnière pour les Pelicans.

 » Mon enthousiasme et ma motivation ont toujours été de jouer en NBA et je ne pense pas à l’Europe. Ça a toujours été mon rêve. Me lever chaque matin, aller m’entraîner, à la salle, l’ambiance… Être joueur NBA est quelque chose d’incroyable. Mais le message a faire passer à ceux qui commencent, c’est que si tu as un rêve, il faut persévérer et même si les choses deviennent difficiles, même si tu ne joues pas beaucoup et que les gens te voient partir parce qu’ils ne voient pas de possibilités pour toi, il ne faut pas abandonner. C’est très difficile d’être en NBA et ce que je veux transmettre, c’est que grâce aux efforts et au travail, c’est possible d’être ici pour plusieurs années. Il ne faut que personne te dise que c’est impossible à faire. » Willy Hernangomez

Et si les Pels accueillent cette saison un nouveau coach avec Willie Green, Hernangomez sait ce qu’il a à faire et comment il veut vivre cette nouvelle campagne dans la ligue. Qu’importe les aléas et notamment celui du temps de jeu.

« J’ai parlé avec lui ( Willie Green) et avec le GM, je pense que nous avons une bonne relation et j’ai envie d’y aller, m’entraîner et montrer que peu m’importe qui il y a devant moi, je veux ma place. Je pense que ce sera une saison comme les précédentes, très dure, avec des bons moments et d’autres pas si bons, avec l’obligation de profiter des minutes lorsque j’en aurai. Ma carrière est comme ça et j’y suis habitué. Si je joue plus, je serai préparé. Ma mentalité cette année est de profiter, d’être tranquille, de pouvoir m’entraîner sans la pression d’avoir une seule année de contrat. J’ai cette stabilité de 3 ans de contrat et cela me permet de garder en tête le plaisir de jouer et de profiter du basket et de pouvoir travailler pour m’améliorer. Après avoir dit ça, demain ils vont me transférer (il rigole). Mon rêve était de rester beaucoup d’années en NBA et avec ce contrat ça peut se réaliser. » Willy Hernangomez

Des ambitions personnelles qui collent avec les ambitions de son équipe. Alors que les joueurs qui vont animer la mène à New Orleans ont débarqué dans le bayou cet été, Hernangomez voit arriver des têtes connues, même s’il appréciait jouer avec Lonzo Ball ou Eric Bledsoe. Avec Jonas Valanciunas pour remplacer Steven Adams, l’espagnol semble convaincu du potentiel de son équipe.

« Je pense que l’on a des possibilités réelles du fait de notre équipe et de notre talent, de jouer les playoffs. Valanciunas est dans le style de Adams, peut être qu’il tire un peu plus. Personnellement, les départs de Lonzo ou de Bledsoe me contrarient parce que je m’entendais très bien avec eux, mais l’arrivée de Satoransky me rend joyeux, j’ai joué deux ans avec lui à Séville, ou celle Graham avec qui j’ai joué 3 ans à Charlotte. L’important c’est de former un bon groupe dès le début. Emmené par Zion Williamson et Brandon Ingram, je pense que l’on pourrait faire les playoffs. » Willy Hernangomez

Ce même Zion, qui semble-t-il n’a pas fini d’impressionner Hernangomez.

« J’aurais aimé qu’il vienne avec Team USA pour que les gens le voient jouer. Ils l’auraient mieux connu. C’est vraiment un monstre, il sort d’un film, génétiquement unique. En plus, c’est un très bon gars avec d’excellentes qualités et il est très jeune. Son futur sera de dominer la ligue pour sûr. » Willy Hernangomez

Via Marca

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