Draymond Green : « Quand nous avons perdu face à la France on aurait dit que c’était la fin du monde »

Invité de What’s In Your Glass?, l’émission de Carmelo Anthony, Draymond Green est revenu sur l’événement de l’été : les Jeux Olympiques. Une campagne olympique pour le moins chaotique pour Team USA. Désireux de laver l’affront de la coupe du monde 2019, ils ont connu des premières semaines très difficiles avec une vague de forfaits, des défaites en matchs de préparation, et surtout une défaite dès le premier match de la compétition face à la France.

Un torrent de critiques s’est abattu sur l’équipe américaine et Gregg Popovich, mais elle a eu l’effet d’électrochoc.

« Nous avons sans aucun doute senti la pression. Après ce premier match, nous avons fait une réunion. Il y avait juste les joueurs et nous avons parlé de ce que nous pensions qu’il fallait faire. En mettant de côté ce que les entraîneurs pensaient, en mettant de côté ce que les autres disaient, on s’est demandé ce que nous pensions qu’il fallait faire.

Et puis après cette réunion, c’était en quelque sorte : c’est OK pour tout le monde d’être soi-même. Normalement, nous avons 4 à 5 semaines pour nous préparer. Nous avons eu deux semaines entre le début du camp et le premier match. Il n’y avait pas beaucoup de temps pour tout assimiler et tout mettre en place…

Alors quand nous avons perdu ce premier match, on aurait dit que c’était la fin du monde. Comme la France avait battu l’équipe championne du monde en 2019, et bien qu’aucun d’entre nous n’ait joué dans cette équipe, vous entendez encore parler de ça et vous le ressentez toujours lorsque vous faites partie de Team USA. Alors quand ils nous ont battus lors du premier match, on a entendu tout le monde parler du fait que le monde avait rattrapé les États-Unis… Mais nous savions que nous avions foiré ce putain de match… Nous savions que si nous corrigions certaines choses et jouions notre style de basket… nous allions battre tout le monde. » Draymond Green

Après la défaite face aux bleus, les Américains sont petit à petit montés en puissance collectivement. Et malgré des entames de match souvent très moyennes, ils ont su à chaque fois accélérer pour prendre à la gorge leur adversaire afin de retrouver l’équipe de France en finale. Une finale qu’ils ont mieux gérée que le match d’ouverture de tournoi, notamment grâce à Kevin Durant et Jrue Holiday, mais qui n’a pas été simple puisque les hommes de Vincent Collet se sont accrochés jusqu’au bout.