Dennis Scott : « Duncan Robinson a gagné le respect de Jimmy Butler »
Non-drafté après trois ans à l’université de Michigan, Duncan Robinson est parvenu à se faire une place en NBA grâce à son tir à trois points. Cet été, il a même signé un contrat de 90 millions sur cinq ans. De quoi faire un bel embouteillage dans la masse salariale du Heat jusqu’en 2025, entre son contrat, celui de Jimmy Butler, Bam Adebayo et Kyle Lowry. En sachant qu’il y aura en plus Tyler Herro à faire signer, et qu’il faudra aussi prendre une décision pour Victor Oladipo. De quoi poser des questions quant au fait de donner autant d’argent à Duncan Robinson, alors qu’il est au final très unidimensionnel. Mais l’ancien joueur NBA désormais commentateur pour la télé Dennis Scott n’est pas inquiet. Plus inquiet, pour être précis, puisqu’il n’était pas certain du talent de l’arrière/ailier il y a encore quelques mois.
« Il s’est révélé en tant que gars qui est bon aux tirs. Et je ne dis pas ça pour tout le monde, mais Duncan Robinson peut vraiment prendre et mettre des tirs. Je pense que Pat Riley et Erik Spoesltra ont testé sa dureté. Vous connaissez la culture de Miami. Si vous n’êtes pas durs sur le terrain, vous n’allez pas y rester longtemps. Il nous a montré qu’il l’était. Il se bat pour passer les écrans, il prend les rebonds longs que les arrières doivent prendre… Certains autres joueurs ne font pas ça. Il a gagné le respect de Jimmy Butler, et maintenant Kyle Lowry va voir à quel point il est dur. Tant qu’il continuera à montrer ce trait de caractère en défense, ils vont lui laisser de la liberté en attaque pour prendre des tirs. C’est ce qu’ils ont besoin. » Dennis Scott.
À 27 ans, Robinson a joué 160 matchs en NBA, pour 12,3 points (42% à trois points), 3,1 rebonds et 1,5 passe décisive par match. Cet été il bosse pour progresser dans certains domaines comme il l’expliquait récemment
« Évidemment, pour moi, il s’agit de garder le principal », a déclaré Robinson. « Je sais ce sur quoi je suis bon. Je pense que c’est une partie de ma force en tant que joueur, je sais qui je suis, et je n’essaie pas d’en faire plus que ça. Cela dit, il ne faut jamais se mettre dans une case. Il y a toujours moyen de progresser et de se développer. J’ai une marge de progression sur le plan offensif, en particulier dans la la zone des 2-pts. »
« Si je réussis un layup de plus par match, c’est deux points en plus », a déclaré Robinson. « Si je vais sur la ligne des lancers francs une fois de plus par match, c’est deux voyages de plus sur la ligne et je suis un assez bon tireur de lancers francs. Donc, c’est logiquement deux points de plus. C’est passer d’une moyenne d’environ 13 points par match à 17, et c’est une grande différence dans l’optique de gagner ou perdre un match pendant une saison NBA. »
Notre nouvelle vidéo ! Pensez à vous abonner.