Entourage et confiance en soi, les piliers de la réussite pour Kyle Lowry et CJ McCollum
» En grandissant dans une famille monoparentale, j’avais ma mère, ma grand-mère et mon frère. C’était l’une de ces situations où mon frère était mon père… C’est le gars que vous admirez… Vers qui vous vous tournez pour avoir des conseils. Vous vous tournez vers lui quand vous avez des problèmes. Il s’est battu plein de fois pour moi. » Kyle Lowry
Un grand frère qui lui a inculqué une mentalité de gagnant sur le terrain tout en lui évitant les déboires de la rue.
» C’est le gars qui m’a poussé et qui m’a laissé être ce que je suis… Mon frère m’a mis cela dans la tête, quand parfois c’était bien, quand parfois c’était mal, « On a besoin de personne, on va le faire. Qu’importe les événements, peu importe le reste ». Il m’a gardé en dehors des merdes, des gangs et des mauvaises fréquentations. » Kyle Lowry
» Devoir jouer avec des gars plus vieux, et faire les petites choses qu’il faut comme être dur, ça crée quelque chose, ça te fait apprécier d’aller chercher ce qu’il faut pour gagner, ça fait de toi un gagnant. Si je dois faire ci, je le fais, si je dois faire ça je le fais. » CJ McCollum
» Je pense que c’est important de comprendre que beaucoup de fois dans nos parcours, quelqu’un voit notre rêve et croit en nous avant même qu’on ne le fasse. » CJ McCollum
Dans leur carrière respective, les deux joueurs ont aussi dû faire face à l’adversité, même dans les moments les plus inattendus. Mais ils n’ont pas lâché pour autant. Après une saison rookie gâchée par les blessures, Lowry a vécu une drôle de surprise un an après sa draft.
» Les gens doivent savoir que la NBA est dirigée par le business. Je me dirige vers Memphis, pour passer du temps avec les fans, la draft arrive… Et là » Avec le quatrième choix, les Memphis Grizzlies sélectionnent, Mike Conley » . Et j’étais là » Merde, c’est un meneur non ? Ok, peu importe, c’est comme ça, je ne suis pas un hater, etc. « . Donc ma deuxième année, j’ai été très proche de Mike, et nous le sommes toujours aujourd’hui, et on s’est poussé. Et à s’affronter tous les jours, on s’est rendu meilleur, aucun de nous deux n’était vraiment un shooteur, on ne pouvait pas tirer comme on le fait aujourd’hui, on essayait tous les deux de progresser, j’avais 20 ans lui 19 ans, on cherchait juste à s’améliorer. » Kyle Lowry
Alors qu’il devait aussi faire face à la concurrence de Damon Stoudamire, Lowry a donc mis le bleu de chauffe jusqu’à ce qu’on fasse appel à lui. Même si la présaison a été dure à encaisser lorsqu’on lui a appris qu’il serait troisième meneur.
» Je n’ai jamais douté. Après chaque match j’allais shooter, j’allais courir, j’allais bosser sur le terrain… Et ces choses ont contribué à me construire comme je suis aujourd’hui pour dire » Yo, les choses ne seront pas parfaites, mais tu dois continuer à suivre ton instinct et croire en toi. »
Une situation presque similaire que pour CJ McCollum, qui après avoir été drafté en dixième position en 2013, a vu les Blazers recruter Mo Williams le même été, ralenti en plus par une blessure. Une petite surprise et un sacré défi mental en tant que rookie. Surtout quand c’est un vétéran réputé pour son scoring qui débarque dans le backourt.
Un échange sympa et intéressant entre deux joueurs qui auront beaucoup a joué l’année prochaine du côté de Miami et de Portland et qui pourront comme depuis toujours, compter sur leur grand-frère ou leur force mental pour surpasser les possibles difficultés.
Via Pull Up Podcast