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Randy Brown : « Personne ne parle des Bulls 1997; Nous aurions dû être à 73-9 »

Christophe Brouet

Parmi les équipes de Michael Jordan dont on parle beaucoup, il y a bien sûr celle de 1995-96, qui avait établi le record de victoires sur une saison avec 72, titrée championne, et aussi celle de 1997-98, celle de la Last Dance, qui a décroché le titre face au Jazz sur le légendaire Last shot de MJ. Au final on parle assez peu de celle de 1996-97, qui a pourtant survolé la ligue avec 69 victoires et 13 défaites, dont 3 revers lors des 4 derniers matchs de la saison. Randy Brown, qui était un des role players de cette équipe, et qui était le hype man des Bulls avec le légendaire What Time is it, a raconté une anecdote sur cette saison.

« L’équipe de 1998 a remporté 62 matchs, l’équipe de 1997 a remporté 69 matchs et personne ne parle de cette équipe. En grande raison à cause du bilan de 72-10 de l’équipe de 1996. Et je crois qu’après 50 matchs lors de cette saison, je me souviens d’un moment où nous étions en salle vidéo, nous regardions une vidéo avant l’entraînement, je crois que nous venions juste de perdre un match, et tout le monde était furieux. Nous avions simplement perdu un match. Je crois qu’à un moment nous étions à 50 victoires et 5 défaites (49-5, ndlr), et tout le monde était furieux qu’on ait perdu un match. Les gens n’en ont pas conscience, mais nous avions perdu un seul match à la maison. Nous étions à 40-1 à la maison (39-2 en fait). En fait nous aurions dû être à 73-9 et je me souviens que lorsque nous avons perdu ce match, Michael était en colère, et des chaises ont volé. Nous étions à 40-1 et nous étions furieux. La situation était folle, le vestiaire était silencieux, et c’est là que j’ai su que cette équipe allait remporter le titre. Nous étions concentrés. Puis nous avons beaucoup de chance. Nous n’avions pas eu beaucoup de blessures. Nous avions le talent qu’il fallait dans l’équipe et les role players qu’il fallait. Si ces gars là n’avaient pas endossé leur rôle, il n’y aurait pas eu autant de succès. Nous avons eu beaucoup de chance et un peu de talent. » Randy Brown

 

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