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Joakim Noah : « Il n’y avait personne comme Derrick Rose »

Invité de Quentin Richardson et Darius Miles dans le podcast Knuckleheads, Joakim Noah est revenu sur sa période à Chicago, où il a connu ses meilleures années et où il est devenu un des favoris du public grâce à son incroyable débauche d’énergie. Il était transformé à chaque fois qu’il entrait sur le parquet du United Center.

« Le nombre de fois, de jours où je suis allé à cette salle, et j’étais hypé, genre prêt à traverser un mur. Tu ne pouvais rien me dire un jour de match, j’étais un animal. C’est cet état d’esprit que tu dois adopter…C’est difficile à expliquer parce que tu ne peux pas ressentir ça dans quoi que ce soit d’autre dans ta vie. Tu joues devant 25 000 personnes qui sont en transe, avec un énorme espoir, c’est…c’est difficile à décrire. » Joakim Noah

Ces Bulls étaient menés par un Derrick Rose, natif de Chicago, et élu MVP en 2011. Il est rapidement devenu l’idole de toute une ville, qu’il représentait à merveille selon Jooks.

« C’était un méchant, les adversaires ne pouvaient rien faire face à lui. Il n’y avait personne comme lui : ses qualités athlétiques, il pouvait shooter et il avait vraiment la ville derrière lui. L’énergie dans cette salle à l’époque, c’était vraiment spécial. C’était le premier choix de la draft et il jouait dans sa ville. L’énergie qu’il y avait à Chicago, avec tout se qui se passait à Chicago, et là il représentait ça, je suis si fier de lui. Il représentait la ville, mais il ne le voulait même pas. Il était simplement guidé par son amour du jeu. Il ne roulait pas des mécaniques, il était humble. Il avait une approche humble. Il vous regarde dans les yeux, il essaye de comprendre qui vous êtes, mais il ne vous prend pas de haut, genre : ‘je suis ce Gars.’ Ce n’était jamais comme ça avec lui, et c’est pour ça que je l’aime encore aujourd’hui, parce qu’il n’y avait pas ce genre d’énergie avec lui. C’est un gars qui à chaque fois qu’il entrait dans cette salle, donnait de l’espoir à la ville. A chaque fois qu’il entrait sur le terrain, nous étions relâchés. Personne ne cherchait des noises à ce Bull. Il jouait avec toute la ville derrière lui. » Joakim Noah

Malheureusement sa blessure au genou a tout changé.

« C’était vraiment difficile parce que – si vous regardez en arrière à cette époque – nous étions l’équipe numéro 1 de la NBA. Nous avions le meilleur bilan, les playoffs commençaient, lors du premier match, nous étions en mission. On venait de perdre en finale de la Conférence Est contre Miami. On avait récupéré Rip, et on se disait que c’était l’année. C’était l’année où on allait chercher ce titre. Puis, il s’est fait cette rupture du ligament croisé antérieur, et je pense que tout le monde se souvient où il était, ce qu’il faisait quand cette merde est arrivée. Quand j’ai appris qu’il s’était déchiré le ligament croisé antérieur, je n’y ai pas vraiment pensé. Je me suis dit ‘ok, il va manquer quelques matchs et il sera de retour’. Mais, c’était déprimant, c’était l’enfer. » Joakim Noah

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