Ricky Rubio : « J’ai hâte d’être dans ce rôle, j’aime ça »

Toutefois ça ne suffit pas pour faire une bonne équipe. Ce qui fait une bonne équipe, c’est d’assembler les pièces et de faire en sorte que ça marche. Nous verrons donc comment ça se passe. Et en tant que vétéran, ça fait partie de mon travail de faire en sorte que ça marche. » Ricky Rubio

Ricky Rubio espérait bien pouvoir s’installer de nouveau dans la durée dans le Minnesota, où il a fait son retour lors de la précédente intersaison, mais à son grand regret, il a été envoyé par les Wolves aux Cavaliers lors de la draft. Il a appris la nouvelle à son réveil à Tokyo où il disputait le tournoi olympique.

« Quand tu te fais transférer, il y a beaucoup de choses qui se passent, surtout quand tu as une famille, c’est genre : ‘Où est-ce que nous allons ? Comment nous allons faire ça ? Et ça ?’ Mais à ce moment-là je voulais bloquer tout ça parce que je jouais les Jeux Olympiques et c’est arrivé entre le second et le troisième match de poule. Et nous allions affronter la Slovénie et Doncic, donc je voulais bloquer tout ça. Même si c’était difficile parce que, bien sûr, c’est votre avenir, mais ce que je faisais était mon présent, donc c’était un peu dur pour moi. Mais une fois les Jeux olympiques terminés, je me suis concentré à 100 % sur Cleveland pour savoir où j’allais jouer et avec qui j’allais jouer. » Ricky Rubio

Les JO derrière lui, il regarde désormais l’avenir à Cleveland, dans une équipe en totale reconstruction, pas vraiment ce qu’un joueur ambitieux de 30 ans recherche.

« Je suis plutôt excité. Je sais que Cleveland a un jeune roster. Je ne corresponds pas trop au profil parce que je suis dans la trentaine, mais il y a beaucoup de talent. Toutefois ça ne suffit pas pour faire une bonne équipe. Ce qui fait une bonne équipe, c’est d’assembler les pièces et de faire en sorte que ça marche. Nous verrons donc comment ça se passe. Et en tant que vétéran, ça fait partie de mon travail de faire en sorte que ça marche. » Ricky Rubio

Rubio devrait avoir un rôle similaire à celui de l’an passé aux Wolves, de meneur de jeu remplaçant, qui a un temps de jeu relativement important et qui va transmettre son savoir.

« Ils attendent de moi que j’arrive et que je sois le vétéran, mais pas seulement le vétéran, je vais avoir aussi du temps de jeu sur le terrain. Je pense que l’une de mes principales qualités est de montrer l’exemple. Je ne vais pas me contenter de parler, parler, parler et m’asseoir sur le côté en disant que vous devez faire ceci ou cela. Je vais être le premier à l’entraînement, je vais plonger sur les ballons, et faire tout ce qu’il faut pour que ça marche vraiment. Donc je pense qu’ils attendent tout ça de moi au vu de la conversation que j’ai eue, et que j’aie un bon impact sur l’équipe tout de suite. » Ricky Rubio

Le titulaire à la mène ce sera le prometteur Darius Garland, auteur d’une bien belle saison sophomore. Il va le prendre sous son aile et le mettre au défi avec le message suivant :

« Toute l’attention va se porter sur toi (Garland) : ‘toute la pression va se porter sur toi. Et le défi que tu vas devoir relever est plus mental qu’autre chose. Est-ce que j’ai ce qu’il faut pour être encore meilleur ?’ Il faut beaucoup d’énergie pour faire la saison qu’il a faite l’année dernière. Il a fait de grosses stats et une super saison. Mais cela peut se traduire en victoire, cela peut permettre d’aider l’équipe à gagner. C’est ce que je vais devoir faire pour le défier dans ce domaine. Je vais apporter mon expérience de la même manière que je l’ai fait avec (Devin) Booker, de la même manière que je l’ai fait avec Donovan Mitchell, de la même manière que je l’ai fait avec les jeunes stars que j’avais dans mon équipe et je pense que cette expérience peut apporter et les mettre au défi. » Ricky Rubio

La saison passée aux Wolves, il était très proche d’Anthony Edwards, qui a beaucoup appris et progressé lors de sa saison rookie. L’Espagnol, qui sort d’un magnifique été après une saison à oublier dans le Minnesota, aime ce rôle de mentor.

« J’adore ça parce que je suis bon pour leur parler et leur faire savoir qu’ils sont bons, mais qu’ils peuvent être encore meilleurs. J’essaie donc de leur faire profiter de mon expérience. Mais tant qu’ils n’ont pas vécu cette expérience, ils ne vont pas aimer m’écouter. Donc ce que je peux faire, c’est leur transmettre cette expérience. Un bon exemple cette année c’était avec Anthony Edwards. Je prenais des exemples dans la ligue, comme Damian Lilliard ou d’autres gars qui ont fait de bonnes saisons rookie, mais ils ont emmagasiné tout ce qu’il faut pour être meilleur l’année d’après. J’ai donc hâte d’être dans ce rôle. Comme je l’ai dit, j’aime ça. Et nous verrons comment les jeunes acceptent vraiment le défi. » Ricky Rubio

Via The Athletic