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Caleb Martin s’explique sur son choix de ne signer qu’un two way contract

Membre assez important de la rotation des Charlotte Hornets l’année dernière, avec 15 minutes de moyenne lors des 53 matchs disputés (pour 5 points et 2,7 rebonds de moyenne), Caleb Martin a été coupé avant que son contrat ne devienne garanti. Puis de façon surprenante, le petit ailier de 25 ans a choisi de signer un two-way contract avec le Heat, plutôt que de rejoindre une équipe qui lui proposerait un contrat standard. Le but ? Montrer à tout le monde qu’il peut jouer dans la Grande Ligue.

« La culture et la réputation de la franchise ont été les choses qui m’ont sauté aux yeux. Évidemment, le coaching staff et tous ceux qui sont impliqués aussi également. Une des choses qu’ils ont dite, c’est qu’ils sont bons sur le développement des joueurs. Ils vont bosser avec moi, et faire du mieux qu’ils peuvent pour que je devienne le meilleur joueur que je puisse être. Ils pensent que c’est un super endroit par rapport à mon style de jeu, et je suis d’accord avec ça. On entend vraiment plein de super choses sur l’organisation du Heat. C’est clair qu’ils recrutent des joueurs qui savent gagner, et qu’ils ont une culture de la gagne. Ils font du super boulot pour mettre des gars dans un moule, et les développer. Évidemment, c’était les points clés pour moi quand j’ai choisi où j’allais aller. » Caleb Martin.

D’habitude, ce genre de contrat est plutôt réservé aux rookies non-draftés et aux joueurs avec peu d’expérience NBA en général (un contrat two-way ne peut d’ailleurs pas être proposé à quelqu’un qui a plus de quatre ans d’expérience dans la ligue). Martin fait donc office de vétéran dans ce domaine, mais quand on voit la liste d’anciens two-ways qui ont percé au Heat, on peut se dire que ce choix a effectivement de bonnes choses d’être payant. Duncan Robinson, Max Strus et Gabe Vincent, par exemple, vont tous commencer la saison avec un contrat standard.

« C’est évident qu’ils tentent de trouver des gemmes, des pièces utiles pour leur rotation. Ils ne recrutent pas des gars juste pour recruter des gars, parce que c’est ce qu’ils sont censés faire, ou qu’ils ont des places à pourvoir, mais parce qu’ils ont le sentiment qu’ils peuvent contribuer, ou se fondre dans le moule de leur culture. Même si je suis en two-way, mon but est de venir et d’avoir un impact dès le départ avec mon expérience, mon talent et mes qualités athlétiques. Je veux être actif et me nourrir de cette culture, apporter de l’intensité et une étincelle en sortie de banc. » Caleb Martin.

Quand on lui demande de décrire son jeu, Martin a effectivement un profil qui devrait bien coller avec la mentalité floridienne.

« Je pense que je suis un joueur qui attaque et qui défend. J’apporte de la ténacité défensive sur le terrain, de la combativité en défense, une étincelle en sortie de banc. Je peux aussi scorer, prendre feu et marquer des paniers. Mon rôle, c’est d’être flexible et polyvalent donc peu importe ce qu’ils veulent que je fasse, je vais le faire. Je peux défendre les postes 1 à 4. Pour être honnête, je me sens même à l’aise pour défendre en pivot (il mesure 1m96 pour 92 kilos ndlr) parce que je peux utiliser différentes stratégies pour défendre sur des gars plus grands et me précipiter sur eux quand ils ont la balle, les empêcher de dribbler. » Caleb Martin.

Il faudra par contre qu’il progresse à trois points, parce qu’après une belle première saison sur ce point (20/37), il n’a signé qu’un petit 31/125 lors de son exercice sophomore.

« Je pense que le plus important, c’est d’être suffisamment à l’aise pour prendre ces tirs sans y réfléchir. Je pense que j’ai eu du mal l’année dernière à cause de certaines situations, et que je me mettais trop de pression sur le fait de mettre chaque tir, au lieu d’être à l’aise dans le jeu. Mais quand on se retrouve avec des coéquipiers et un staff qui croient en vous, qui vous permet et même veut que vous preniez ces tirs sans hésiter, je pense que ça permet aux joueurs de progresser. Et je sens cette culture ici. » Caleb Martin.

Pour le moment, le Heat n’a que 14 joueurs sous contrat standard, alors que la limite NBA est à 15. Le but ? Éviter de payer la luxury tax, mais en sachant qu’un des joueurs (Victor Oladipo) va manquer les premiers mois de compétition, le roster pourrait être un poil juste, et Martin va probablement se retrouver à jouer pas mal de minutes pour cette saison.

« Mon but ultime est de devenir un membre à temps plein du roster. Mais je cherche juste à tirer avantage de l’opportunité et beaucoup apprendre des supers vétérans qu’on a dans l’équipe cette saison. » Caleb Martin.

Via Miami Herald.

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