Ben Wallace sur Bill Russell : « Ca me tue qu’il n’ait pas autant de reconnaissance qu’il le mérite »; Paul Pierce : « On était captivés »
Quand on demande à Paul Pierce de montrer une photo sur son téléphone qu’il apprécie particulièrement, il dégaine un cliché où lui, Kevin Garnett, Ben Wallace et Chris Webber sont suspendus aux lèvres de Bill Russell, l’ancien pivot, entraineur et légende des Celtics.
« Ce dont je me souviens le plus, c’est qu’on était captivé. Il nous racontait des histoires qui dataient de quand il jouait. Il est toujours au courant du jeu actuel malgré son âge. Il nous a tous captivés. Sur cette photo, on est juste en train de l’écouter, il nous ébahit. On doit profiter de ces moments quand on se retrouve dans ce genre d’environnements. On voit tellement de gens mourir actuellement… Donc passer du temps avec ce genre de légendes, et avoir ce genre d’opportunités et un vrai honneur. » Paul Pierce.
À 87 ans, Russell a effectivement largement passé la moitié de sa vie. Mais son charisme, qui lui a permis d’être au Hall of Fame en tant que joueur, mais aussi en tant qu’entraineur et qui l’a assisté dans sa lutte contre le racisme, est visiblement toujours intact.
« C’était tellement surréaliste. C’est un pionner. Personnellement, je trouve qu’on ne lui donne pas du tout assez de crédit. Il a joué, il a coaché, il s’est battu contre la Cour Suprême, contre le racisme de la société. Ça me tue qu’il n’ait pas autant de reconnaissance qu’il le mérite. On a aussi parlé du fait que c’était un athlète incroyable. Il sautait haut et loin, il jouait au basket. Il pouvait tout faire et il a tout fait. » Ben Wallace.
« Lors du diner vendredi (à l’occasion de la cérémonie du Hall of Fame ndlr) il a dit : « Ils m’applaudissent moi. » Il est toujours surpris du respect qu’on lui montre, même à cet âge. Ce moment où on était ensemble sur scène était incroyable. J’avais les larmes aux yeux. C’est Bill Russell, quelqu’un que j’admire parce qu’il s’est battu contre plein de choses. Bill Russell a été la personne à laquelle tout le monde faisait appel. Ils attendaient que Bill les guide. » Spencer Haywood.
Le pivot a reçu les félicitations de Barack Obama lui-même.
« Bill Russell, peut-être plus que n’importe qui d’autre, sait ce que ça demande de gagner, d’être un leader. Il a aussi toujours été lui-même en dehors des terrains. Comme je l’ai dit quand je lui ai donné la médaille de la liberté, c’est un homme qui a marché avec Martin Luther King et s’est tenu aux côtés de Muhammad Ali. Il a subi des insultes, du vandalisme. Mais il n’a jamais arrêté de donner de la voix pour défendre ce qui était juste. » Barack Obama.
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