Bataille d’émojis, visite à DeAndre Jordan… Blake Griffin et J.J. Redick reviennent sur leur ‘mission sauvetage’ de 2015

Le 3 juillet 2015 vous vous en souvenez peut-être, DeAndre Jordan donnait son accord verbal aux Mavericks pour la signature d’un contrat de 4 ans et 80 millions de dollars. Cinq jours plus tard, de nombreux membres des Clippers, parmi lesquels Blake Griffin et J.J. Redick, se sont rendus à Houston pour le convaincre de rester à Los Angeles. Avec succès puisque quelques heures plus tard, le pivot trouvait un accord de 4 ans et 88 millions de dollars avec la franchise californienne. Entre temps, une bataille d’émojis, alimentée par Chandler Parsons (Maverick de 2014 à 2016), Redick, Griffin, Chris Paul (époque Banana Boat) ou encore Paul Pierce (bâché par Rudy Gobert sur ses compétences en nouvelles technologies) avait éclaté sur Twitter.

« Blake Griffin : -C’était la… bon je ne suis sûrement pas impartial comme j’étais impliqué, mais je pense que c’était une des journées les plus fun qu’on ait connues sur la planète ‘NBA Twitter’. C’était super.

J.J. Redick : – Pour moi aussi. Blake avait mangé avec D.J. la veille au soir. Et j’avais parlé à Blake le matin. J’étais le premier arrivé à l’hôtel, on s’était tous retrouvés au Four Seaons. Blake était sûr qu’il allait revenir, il m’a dit ‘C’est sûr, il veut juste que tout le monde vienne le voir’, je me suis dit bon ok, cool (sourire).

Blake Griffin : – Non mais je pense que c’était une bonne chose qu’on soit tous venu en même temps pour lui montrer qu’on voulait qu’il revienne.

J.J. Redick : – Parfois tu crois quelque chose et puis non : plusieurs fois au cours de ma carrière je me suis dit ‘Oh, je n’arrive pas à croire que ce gars soit parti, je pensais qu’il allait revenir, que c’était dans la poche’. Mais il y a différents facteurs qui entrent en ligne de compte à chaque fois qu’un gars devient free agent. Et ça a été une leçon je pense, celle de se dire ‘Ok, quand une personne est importante pour toi, il faut lui dire’.

Blake Griffin : – Et c’est bizarre parce qu’en tant qu’ami de D.J., je lui ai évidemment dit ‘C’est ta décision, elle t’appartient’, etc, mais en même temps avec le recul t’as juste envie de lui dire ‘Bon allez, tu ne vas nulle part, hop signe, on ne peut pas ne pas t’avoir dans l’équipe’, tu vois ce que je veux dire ? Tu veux être un soutien quel que ce soit son choix mais au final j’aurais juste dû lui dire ‘Ok frère arrête là, Dallas ?! Come on !

J.J. Redick : – Chandler Parsons ? (rires). Pardon, c’est ton gars, pardon. »