Isiah Thomas tacle Michael Jordan : « Moi aussi je prenais des coups, c’est juste que moi je ne pleurais pas derrière »
Durant une interview avec Jason Whitlock, Isiah Thomas a été invité à raconter la fameuse faute de Karl Malone -devenu, oui oui, son ami aujourd’hui- sur lui en 1991. Celle qui lui a coûté…
« 42 points de suture en fait (rire). Oui nous sommes devenus très bons amis par la suite. J’ai pris contact avec lui car ça passait tout le temps à la télé et je ne voulais pas qu’il se sente coupable, si jamais il avait de la culpabilité en lui par rapport à ça. Donc j’ai pris mon téléphone et je l’ai appelé, tout simplement. Il ne s’attendait pas à cet appel, il a failli commencer à pleurer et il m’a dit qu’il n’avait pas eu l’intention de me faire ça, il m’a dit ‘On jouait comme ça à l’époque, tu es arrivé dans la peinture et je voulais faire une grosse faute, mais je ne voulais pas te faire ça’. Et depuis on se parle souvent, c’est un gros chasseur comme vous le savez, il est aussi dans le business des ‘trucks’, on a collaboré sur quelques projets business. J’ai un business en Louisiane, lui vient de Louisiane, donc j’ai appris à bien le connaître, j’ai énormément de respect pour lui et ce qui s’est passé sur le terrain reste sur le terrain. Aujourd’hui je suis heureux de connaître l’homme.
Sa relation avec Michael Jordan n’est semble-t-il elle en revanche, pas prête de s’arranger. Dépeint comme un ‘dirty player’ dans le documentaire vu par la planète entière The Last Dance, le double champion NBA (1989, 90) a ensuite placé un bon tacle à l’ancienne à son ‘BFF’.
« Vous pouvez parler à Barkley, Patrick Ewing, John Stockton ou d’autres encore, tous ont dit publiquement que ce n’est pas le sentiment vis-à-vis de moi. Donc la seule personne qui ressentait ça à propos de moi, soyons francs, c’est Jordan.
[…] Je peux dire de manière catégorique, précise et factuelle qu’aucun joueur, pendant la période durant laquelle j’ai joué en NBA, a pris plus de coups en pénétrant dans la peinture, qu’Isiah Thomas. C’est documenté. Aucun joueur n’a subi plus de violences physiques en attaquant le cercle que moi, ce sont des faits. Ils montrent les Pistons en train de cogner Jordan, ils font comme si Jordan et les Bulls n’avaient pas d’hommes de main. Oakley n’a pas joué avec lui ? (rire). Bill Cartwright n’était pas dans son équipe ? Dave Corzine, Artis Gilmore… il a joué avec des durs ! Et ils décrivent ça comme si ces gars n’étaient pas dans son équipe. Moi aussi je prenais des coups, c’est juste que moi je ne pleurais pas derrière. » Isiah Thomas