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Joel Embiid sait ce qu’il doit faire pour que les Sixers passent un cap

Joel Embiid sort de sa meilleure saison en carrière, lui qui était en course pour le trophée de MVP. Dominateur la saison dernière, avec pas moins de 28.1 points par match, de loin la meilleure marque chez les pivots, il a passé un cap, notamment dans sa gestion des prises à deux. Mais il n’a pas l’intention de s’arrêter-là, car ça n’a pas suffi la saison dernière et il veut permettre d’élever encore plus le niveau de l’équipe.

« Je veux être un meilleur playmaker cette année. Utiliser en quelque sorte l’avantage que nous avons avec moi, et rendre en quelque sorte ces gars meilleurs. »

C’est souvent la dernière étape à passer pour un joueur dominant individuellement. Se servir de cet avantage pour permettre à toute l’équipe de passer au niveau supérieur, et c’est souvent la dernière marche que les stars n’arrivent pas à passer. Puis en l’absence probable de Ben Simmons en début de saison, Embid va avoir un rôle encore plus important à la création et ce pourrait être un mal pour un bien pour le Camerounais.

On a eu un aperçu lors de la pré-saison, notamment la rencontre face aux Raptors où Embiid s’est concentré sur l’implication de ses coéquipiers. Tout comme Tobias Harris, on les a vus chercher leurs coéquipiers qui coupaient ou trouver des shooteurs extérieurs ouverts. Toute l’équipe a mis l’accent sur une bonne circulation du ballon sur demi-terrain et du mouvement.

« C’est rare quand vous avez 3 ou 4 gars qui peuvent partir en dribble, qui peuvent jouer du main à main, » confie Doc Rivers. « Donc il faut en tirer avantage. »

Il faut trouver un équilibre entre la capacité d’Embiid à dominer au poste bas et à attirer les prises à deux, et le scoring de ses coéquipiers. Tout le monde doit adhérer, et contribuer à la circulation du ballon et à la création pour les autres, Embiid le premier. Doc Rivers veut mettre en place un système où les joueurs ont plus de liberté de mouvement, mais qui est compliqué à implémenter

« Avec la liberté viennent les responsabilités, » confie Doc Rivers au sujet du système. « J’ai eu des équipes où vous essayez de le faire et vous le faites, mais au bout d’un moins vous arrêtez de le faire, car à chaque fois que le ballon arrive dans les mains d’un gars il pense qu’il est la dernière option. »

Ce sera peut-être encore plus difficile à mettre en place avec un pivot aussi dominant que Joel Embiid, qui a tendance à pas mal ralentir le jeu sur demi-terrain, et il pourrait donc être la clé. Les Warriors sont la dernière équipe à avoir vraiment réussi à se reposer sur cette philosophie de jeu et avoir du succès grâce à celle-ci, mais ils jouaient sans pivot dominant, et reste à voir si c’est possible autour de Joel Embiid. Mais être un leader et un playmaker, c’est aussi faire des sacrifices.

« J’essaye de faire en sorte que l’équipe reste unie parce que je crois encore que nous avons une chance, » déclare Joel Embiid. « Il faut juste prendre du plaisir. Nous faisons bouger le ballon et je joue librement, quand j’ai le ballon dans les mains je crée des actions. Nous avons énormément de spacing. Donc ça fonctionne bien pour l’instant et il faut continuer de construire sur ça. »

Via The Inquirer

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