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Julius Erving : « Je me dis mais mec… qu’est-ce qui t’excite là-dedans ?! »

Depuis l’époque de Julius Erving, les règles ont évolué de telle façon qu’on parle souvent d’un jeu qui bénéficie davantage à l’attaquant plutôt qu’au défenseur. Pour le KnuckeHeads Podcast, Quentin Richardson (joueur NBA de 2000 à 2013) a demandé à la légende 11 fois All-Star, 1 fois championne NBA et 1 fois MVP (3 fois en ABA) de partager sa vision de la NBA actuelle.

« Oui il y a un énorme avantage en tant qu’attaquant, c’est pour ça que tu vois autant de gars ‘danser’. À l’époque si tu faisais ça on allait te rentrer dedans (il sort son coude en mimant un coup dans la poitrine), direct. Tu ne vas pas danser devant moi, on n’est pas au nightclub !

J’ai évolué avec le jeu. Donc quand un pivot prenait un rebond, remontait le terrain et commençait à initier l’attaque en tête de raquette avec un petit hand-off avant de reculer et de se caler dans le corner, c’était genre ‘Mais quand est-ce que tu vas mettre les pieds dans la peinture big fella ?’ Mais c’est comme ça aujourd’hui. Le jeu a évolué, a changé, heureusement les coachs ont suivi. Beaucoup de fans veulent voir des 3-points. Je ne pense pas que tout le monde devrait avoir le permis de shooter quand tu vois certains de ces tirs (rire) mais bon… Quand un gars en rate 5 ou 6 puis qu’il en met un et qu’il envoie un baiser au ciel ou qu’il se tape la poitrine là… Je suis là je me dis mais mec… qu’est-ce qui t’excite là-dedans ?! » Julius Erving

Darius Miles lui a ensuite demandé si certains joueurs NBA lui rappelait cette façon de jouer à l’ancienne, en proposant la comparaison Kevin DurantGeorge Gervin.

« Oui Kevin Durant est le parfait exemple en ce qui concerne la manière dont Gervin jouait. Et il y avait aussi des grand capables de shooter de loin, en ABA ou NBA. Mais avec Ice c’était spécial parce qu’on était coéquipiers. Ma deuxième année c’était sa première année, donc quand je le vois aujourd’hui je lui dis ‘hey rookie’. Parce qu’il était mon rookie ! Une fois à l’entraînement il voulait rentrer chez lui et je lui disais tu ne peux pas partir man, on doit rester à la salle, on a encore du boulot. Parce qu’il était arrivé en milieu de saison. Je ne l’aurais pas retenu, je voulais voir comment il allait réagir. Son truc c’était de regarder le petit carré blanc au-dessus du cercle. Il avait une version différente de mon finger roll, de plus loin, en utilisant le carré. »

via KnuckeHeads Podcast

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