Evan Fournier au sujet du Magic : « Ca va prendre du temps, mais ce n’est plus mon problème désormais »
Ironie du calendrier, les 3 premiers matchs de la saison des Knicks sont face à des anciennes équipes d’Evan Fournier. Après les Celtics lors de l’ouverture, les Knicks enchaînent encore ce soir face au Magic après la rencontre gagnée vendredi soir contre les Floridiens.
Evan a fait un bon premier match face à ses anciens coéquipiers, enfin, plutôt son ancienne équipe, car il ne reste plus grand monde à Orlando. Lors de la précédente deadline le Magic a fait le ménage en transférant ses 3 cadres, Nikola Vucevic, Aaron Gordon et donc Evan, en l’espace de quelques heures.
« Je me souviens que cette année je me suis dit : ‘Ok, ça pourrait arriver pour de vrai (le trade), » confie Evan. « Quand ils ont appuyé sur le bouton avec Vuc (Vucevic)- parce que Vuc a été tradé en premier à Chicago – j’étais à la maison avec ma femme et je lui ai dit : ‘Chérie, on déménage.’ Parce qu’évidemment après le trade de Vuc, c’était moi puis (Aaron) Gordon. »
Le Magic est entré dans une longue reconstruction et devrait squatter les bas-fonds de la conférence Est cette saison et même les saisons qui viennent.
« C’est une reconstruction, donc une reconstruction prend du temps, » déclare Evan Fournier. « Ça va sans aucun doute prendre du temps pour trouver des solutions. Ce n’est plus mon problème désormais. »
Pour l’instant aux Knicks tout se passe parfaitement pour l’arrière français, qui répond aux attentes placées en lui lorsqu’ils ont mis sur la table un très gros contrat de 78 millions de dollars sur 4 ans. Lors de la pré-saison il avait été hésitant, maladroit, et sans doute trop désireux de s’intégrer et de s’adapter à ses coéquipiers. Mais le message de Tom Thibodeau était tout simplement d’être lui. Ça fonctionne mieux.
« J’essaye juste d’être moi. Je pense que si Leon (Rose, président) et Scott (Perry, GM), m’ont fait venir ici, c’est parce qu’ils voulaient que je sois moi. Donc je vais juste être moi, lire le jeu, essayer d’apporter une énergie positive, essayer d’apporter du leadership. J’aime le basket. J’aime la compétition et je pense que je fite vraiment avec la mentalité de Thibs et de tous les gars. Nous essayons de faire partie de quelque chose de grand. »
Et il commence déjà à y avoir des automatismes, notamment avec Julius Randle.
« Le jeu à deux c’est un élément très important du basket. Les gars autour de moi, Kemba (Walker), Julius (Randle), ce sont des gars contre qui j’ai joué, nous connaissons tous le jeu de l’autre parce que nous sommes dans la ligue depuis longtemps, donc je pense que ça aide. C’est vraiment super que les gars prennent du plaisir à jouer avec toi, et nous avons déjà cette alchimie. »
Via NY Post