Evan Fournier fan des nouvelles règles ? « Putain, oui ! »
Mis à part James Harden et Trae Young, qui étaient directement visés par la mise en place des nouvelles règles limitant l’impact des joueurs qui chassent des fautes, ces changements font l’unanimité chez les joueurs et les spectateurs. Quand on demande à Evan Fournier s’il apprecie ces nouvelles règles, son enthousiasme ne laisse aucune
« Oui, putain, oui !
Habitué à l’arbitrage FIBA, bien moins souple que celui en NBA et surtout bien plus favorable aux défenseurs, l’arrière des Knicks aime ça.
« C’était en fait très frustrant pour moi, » confie Evan Fournier. « Je n’aime pas comparer quoi que ce soit, mais en Europe, nous avons des gars qui ne sont pas aussi physiques, pas aussi athlétiques, et pourtant le jeu est plus physique là-bas. Lorsque j’étais rookie, je n’arrêtais pas de faire des fautes, encore et encore. Et je me disais : ‘C’est quoi ce bordel ?’ Je suis maigre. Je ne suis pas très puissant. Et je pense que la ligue a fait du bon boulot. Nous devons nous adapter. En tant que fan, je pense que c’est mieux. Vous ne voulez pas voir des gars qui essaient de tromper les arbitres tout le temps. »
Puis pour les Knicks et leur défense physique, c’est une très bonne nouvelle. Tom Thibodeau, coach old school par excellence, apprécie bien sûr.
« Je pense que nous sommes sur la bonne voie, » déclare Tom Thibodeau. « Si vous revenez à il y a 20 ans – et certains d’entre nous le peuvent – vous deviez driver agressivement vers le panier pour obtenir deux lancers francs. Et puis nous en sommes arrivés au point où les joueurs cherchent des fautes avec des gestes qui ne sont pas du basket. Et ce n’est pas le but du jeu. Le but est qu’il y ait du rythme. Si un joueur fait un drive agressif vers le panier et qu’il est victime d’une faute, il devrait avoir droit à deux lancers francs. Mais si vous essayez de tricher, par le passé les arbitres expérimentés disaient que la faute était de l’attaquant. Cela éliminait généralement le problème. J’aime le chemin que nous empruntons, car je pense que personne n’a envie d’assister à un match et de voir 80 lancers francs. Il n’y a pas de rythme dans ces matchs. »
Pour Evan Fournier, cela se rapproche de l’arbitrage en playoffs.
« Vous voulez cette atmosphère de playoffs pendant la saison régulière aussi », déclare l’arrière des Knicks. « Parce qu’évidemment, ils ne sifflent pas de la même manière en playoffs et là c’est la direction qu’on prend. Et j’aime ça. A 100 %. »