Infos NBA

PJ Tucker raconte le jour où les Raptors l’ont affiché et coupé : « Ca me rend encore malade, c’est la meilleure chose qui me soit arrivée dans la vie »

Champion NBA avec les Bucks et devenu un role player de luxe, PJ Tucker a pourtant connu des débuts en NBA bien compliqués. Drafté par les Raptors en 2006, en 35ème position, il y a joué seulement 17 matchs, passant son temps en D-League avec les Colorado 14ers, et finalement viré au mois de mars, quelques semaines avant les playoffs.

Il se souvient très bien comment tout ça s’est passé comme il l’a expliqué à JJ Redick dans le podcast « Old Man and the Three »

« Je crois que je n’ai jamais raconté cette histoire. Ma saison rookie a été si difficile. Un mec comme Draymond Green était par exemple tombé dans la bonne situation, le fit était parfait, mais tu peux aussi te retrouver dans des situations où tu n’as pas ta place. Il y avait une tonne d’ailiers, 4 postes 3, une grosse concurrence. Puis personne ne m’aidait (rire), c’était la compétition. Et je ne jouais pas. C’était difficile de ne pas avoir la chance de joueur parce quand tu débarques de la fac où tu brillais, tu penses que tu vas faire la même chose, mais ce n’est pas le cas. Je n’avais pas bien réagi. J’étais vraiment mal, puis j’avais un mauvais comportement. J’étais mauvais à l’entraînement, je faisais ce que je voulais en mode : ‘Je ne joue pas, donc je m’en fous.’ Sans savoir qu’il peuvent te couper.

On arrivait vers la fin de la saison régulière et on m’appelle pour une réunion. J’étais en D-League. Les playoffs allaient commencer, nous nous débrouillions très bien. Ils m’appellent donc pour une réunion, j’entre, et tout le monde est présent. Le GM, le président (Bryan) Colangelo, ils sont tous assis là. Le coach est là aussi et je suis là : ‘comment ca va ?’ Il y avait une télé et ils ont commencé à montrer des images de moi à l’avant-match, pendant le match, après le match, ils me montraient sur le banc. Ils avaient tout enregistré et en avaient fait une cassette. C’était terrible, ça me rend encore malade d’y penser. »

Quand JJ Redick lui demande si c’est le fait qu’ils aient fait une telle cassette qui le rend malade où son attitude, il rétorque

« Oh non, ils ont bien fait de me montrer ça, c’est la meilleure chose qui me soit arrivée dans ma vie. Je ne pouvais même pas le dire à ma mère. Je suis la personne la plus dure avec moi et c’était la première fois que je me voyais comme ça. Je ne m’en rendais même pas compte. »

Après un essai non concluant en Summer League avec les Cavaliers, il a parcouru le monde, l’Italie, la Grèce, l’Allemagne, l’Ukraine, Israël, le Monténégro, Porto-Rico, la Russie ou encore la D-League. Finalement c’est à Phoenix qu’il s’est fait une place en NBA.

Il explique aussi que c’est pour ça qu’il est très attentif avec les jeunes, car à l’époque aucun vétéran ne l’avait aidé.

« Je n’avais pas de vétérans dans l’équipe, pas de qui me prenait à part comme nous le faisons avec les jeunes. Si j’avais eu quelqu’un peut-être que ça ne serait pas arrivé. Mais je ne savais pas parce que personne ne me l’avait dit. »

Envie de vivre la NBA au plus près, partez vivre une expérience inoubliable avec notre agence de voyages Trip Double. C'est par ici !

Laisser un commentaire