« Je ne peux même pas vous dire le nombre de fois où il a mis le shoot pour la gagne contre les titulaires à l’entraînement »; Ayo Dosunmu et les Bulls, c’était écrit
Trente-sept équipes l’ont laissé passer à la draft, mais pas sa ville, pas Chicago. Les Bulls ne s’y sont pas trompés en sélectionnant Ayo Dosunmu (21 ans, 1,96 m) en 38e position. Cette nuit il a participé au comeback des siens à Boston en signant 14 points – dont deux tirs à 3-points précieux en seconde mi-temps- à 6/6, 4 rebonds et 2 passes en 22 minutes en sortie de banc.
« Il est tout à fait spécial, ultra-compétitif, et il a une confiance incroyable, sans être arrogant. C’est une combinaison difficile, quand vous croyez en vous mais sans donner l’impression d’avoir toutes les réponses. Il n’a peur de rien. » Billy Donovan
« Ça vient de la façon dont j’ai été élevé. Je bosse et j’y crois. Ma devise c’est : ‘Fear God’. Donc je ne crains rien d’autre que Dieu. Je prie. Mes parents m’ont toujours guidé dans la bonne direction. Mes grands-parents aussi. Donc quand je suis sur le terrain, j’ai confiance en mes capacités. Je voulais simplement venir et jouer dur. » Ayo Dosunmu
Au lycée, Dosunmu a remporté le titre d’État 2 années d’affilée avec les Morgan Park Mustangs (Chicago), avant de rejoindre pour 3 ans l’université d’Illinois (Big Ten tournament championship la saison passée). Depuis son arrivée aux Bulls, il a tapé dans l’œil de son coach et profitant de l’absence de Coby White (épaule), s’est même offert le luxe d’entrer dans la rotation en volant des minutes à Troy Brown Jr. ou Javonte Green (décalé dans le 5 à la place de Williams).
« Il peut jouer des deux côtés du terrain. Il sait qui il est. Il joue sur ses forces et se montre vraiment très compétitif, très mature. On peut compter sur lui. Quand il est sur le terrain, vous savez ce qu’il va vous apporter. » Billy Donovan
« Ce n’est pas surprenant. Je l’ai vu jouer à l’université et je me souviens de la dureté qu’il apportait. C’est un vrai plaisir d’apprendre à le connaître. C’est quelqu’un d’humble et dur à la fois, c’est une combinaison unique. C’est l’exemple même du gamin qui a grandi à Chicago. » DeMar DeRozan
« Le coach m’a dit : ‘La prochaine fois que tu es ouvert, prends le tir directement’. Donc toute la semaine j’ai bossé sur mon catch-and-shoot, parce que je sais que DeMar, Zach et Vooch attirent l’attention sur eux. Quand j’étais à Illinois, j’avais l’habitude que l’attention soit sur moi, donc je sais où me placer quand ils font leur move. Ce que j’aime en NBA c’est la rapidité avec laquelle les coachs t’aident à te corriger. » Ayo Dosunmu
Déjà intéressant en Summer League, il estime avoir déjà passer un palier depuis.
« Je pense être un joueur totalement différent de celui que j’étais en Summer League. Depuis il y a eu le training camp, les entraînements, la défense sur les gars de notre équipe, j’emmagasine de nouvelles connaissances et j’apprends tous les jours. Ce que je veux c’est progresser. Que ce soit d’un 1%, de 0.1%… je veux progresser chaque jour. » Ayo Dosunmu
« Je ne peux même pas vous dire le nombre de fois où il a mis le shoot pour la gagne contre les titulaires à l’entraînement. Il n’a pas peur. Mais il n’est pas non plus égoïste, il croit énormément en lui, et je respecte et j’admire beaucoup ça. » Billy Donovan
via The Athletic