« Je me souviens regarder les Finales NBA et avoir des frissons », les Bucks, une source d’inspiration pour Julius Randle et les Knicks
Alors que les Knicks affrontent les Bucks ce soir, ce sont les champions en titre qui accueillent l’une des équipes surprises de la ligue et de leur conférence la saison passée. Et l’histoire des Bucks se trouve être très inspirante pour Julius Randle. En effet, le leader des Knicks se rappelle que le titre de la franchise du Wisconsin l’a vraiment marqué.
« Je me souviens regarder les Finales NBA et avoir des frissons. J’ai des frissons rien que d’en parler. » Julius Randle
Surtout, même si les Knicks sont l’un des plus gros marchés de la ligue de la ligue, ils n’attirent plus vraiment les gros poissons de la free-agency. Alors l’effectif actuel a été construit à coups de bonnes pioches et parfois de paris. Qui aurait cru que Randle attendrait le niveau qui est aujourd’hui le sien lors de ses années à New Orleans ou au Lakers ? Tout comme les Bucks avec des trades bien sentis ou LE bon choix de draft avec Giannis Antetokounmpo, les Knicks version 2021 se construisent sur la réflexion et un bon management. Alors Randle veut vraiment s’inspirer du travail réaliser par Miwlaukee pour tenter de faire la même chose à New York.
« C’était magnifique à voir, simplement parce qu’ils ont tout construit de A à Z. Ils n’ont pas créé une super team ou quelque chose du genre. C’est gars ont travaillé dur chaque jour pour en arriver là. Ils ont dû être confrontés à des obstacles avant d’en arriver là et ont dû comprendre comment les surmonter. » Julius Randle
Pour finalement décrocher le titre l’été dernier, après avoir connu des désillusions les années précédentes lors des playoffs.
« Mais ça a clairement marché, ils ont trouvé comment y arriver et ils ont vraiment fait quelque chose d’unique. Surtout dans la ligue actuelle, en construisant quelque chose comme ça sans réunir plein de joueurs ensemble. Ils ont vraiment construit tout ça. » Julius Randle
D’autant qu’après avoir subi une blessure synonyme de fin de fin dès son premier match en NBA, Randle sait à quel point le travail est important en NBA et est invariablement lié au succès dans la ligue. Pour aller en finales et avoir une chance de décrocher un titre, il faudra donc travailler. Encore et encore.
« Personnellement, je connais l’effort et la difficulté et le temps qu’il faut pour continuer à s’améliorer, le temps qu’il vous faut vraiment consacrer. Et je sais à quel point c’est un moment spécial et à quel point c’est dur d’y arriver, parce que je sais combien de temps j’ai passé à travailler. Je ne suis pas encore allé en finale NBA. Aucun de nous ne l’a fait. C’est dur. » Julius Randle
Et alors que les Knicks joueront contre des Bucks affaiblis ce soir, ils sont conscients qu’ils sont encore loin d’être au stade où les Bucks étaient capables de viser le titre. Il reste des défauts à régler en attaque, un rythme parfois plus viable à trouver en attaque. Mais le groupe est soudé et marche ensemble avec la même conviction. Et l’état d’esprit d’Evan Fournier est d’ailleurs le même que Julius Randle. Gagner de la même façon que l’on fait les Bucks serait la plus belle des victoires.
« Ça faisait du bien de voir une équipe comme ça gagner le titre. Vous pouvez les soutenir, c’est sûr. Je pense aussi qu’en tant qu’équipe, vous appréciez plus de gagner qu’une équipe qui a juste assemblé des superstars pour gagner que lorsque vous avez gagné en ayant construit grâce à la draft et que d’une certaine façon, vous avez tout construit et vous vous êtes amélioré encore et encore. Je pense que c’est facile à encourager, c’est sûr. » Evan Fournier
Dans une conférence Est très dense, Tom Thibodeau rappelle d’ailleurs qu’il faudra faire preuve d’un état d’esprit sans faille pour pouvoir prétendre légitimer certaines ambitions.
« La conférence Est est chargée en grosses équipes. Donc chaque soir, il faut tout donner. » Tom Thibodeau
Mais cette saison, les Knicks vont peut-être enfin pouvoir s’appuyer sur le choix de draft qui leur faisait défaut. En effet, RJ Barrett, troisième choix de la draft en 2019 montre de sérieux signes de progrès cette saison. Alors qu’il a déjà annoncé vouloir être candidat aux meilleur cinq défensif de la saison, c’est en attaque qu’il impressionne récemment. Il a marqué 20 points ou plus lors de ses 4 derniers matchs et a battu son record en carrière face aux Pelicans avec 35 points le weekend dernier. Avec beaucoup d’améliorations dans son jeu offensif, il impressionne et affiche de belles moyennes avec 19,1 points, 5,6 rebonds et 2,6 passes décisives par match, le tout à 49,1% au tir et 41,7% à trois points. Et Julius Randle ne manque pas de souligner ces progrès.
« C’est juste une question de confiance. Il attaque vraiment bien le cercle, il shoote bien à trois points. Il voit bien le jeu en transition. » Julius Randle
Alors avec un effectif renforcé et des joueurs qui s’améliorent chaque année, les Knicks ne sont pas encore de véritables candidats au titre NBA. Mais avec un collectif aguerris de quelques années communes de plus et des bons choix de la part du management général, les Knicks auraient tort de ne pas se croire capables de suivre le chemin ouvert par les Knicks l’année dernière et que l’on avait plus vu dans la ligue depuis les Spurs ou les Pistons.
Via The Athletic