Trou noir pour les Wolves, déjà dans le dur
Sur 3 défaites de suite, les Wolves étaient déterminés à se relancer, car comme le confiait Karl-Anthony Towns, malgré des choses intéressantes sur les premiers matchs, dans le Minnesota une série de quelques revers peut vite se transformer en série de 20 défaites.
Contre les Clippers ils ont entamé la rencontre avec les bonnes intentions, très bien dans leur match, en démonstration même avec un avantage 49-29. Puis le trou noir. La machine a déraillé et la suite a été terrible pour les hommes de Chris Finch, qui ont encaissé un hallucinant 75-35 sur le reste du match, et à quelques minutes de la fin le Target Center a commencé à se vider. Résultat, un 4ème revers de suite avec un écart de 20 points !
« Nous sommes en difficulté actuellement, » déclare Anthony Edwards. « C’est dur en ce moment parce que nous sommes en difficulté. Nous jouons bien parfois. Nous avons des périodes où nous jouons bien, puis nous jouons mal et nous n’arrivons pas à relever la tête. C’est dur. »
Ce changement brutal de visage est difficile à expliquer.
« Parfois nous sommes dans un bon rythme, et nous jouons bien, mais certains joueurs ne sont pas impliqués et quand ils veulent se joindre à la fête et c’est un peu comme si on rayait le disque. » Chris Finch
Sur le match Minnesota n’a tenté que 7 lancers, contre 32 aux Clippers, et les Wolves se sont trop contentés de prendre des tirs à 3-pts, 52 tentatives sur le match, contre seulement 37 à deux points. La réussite de loin est aléatoire et en début de match ça rentrait avec un magnifique 10/20 sur les 18 premières minutes. Sur les 30 dernières ? 7/32… Alors que Karl-Anthony Towns, bon en première mi-temps, était pris à deux, Anthony Edwards s’est par exemple contenté de shoots de loin au lieu d’attaquer le cercle, une de ses forces, et clairement le meilleur de l’équipe dans le domaine, pas le fort de ses coéquipiers. Mais il avoue que cela peut devenir fatigant d’attaquer le cercle et de ne pas avoir les coups de sifflet.
« Si je n’y vais pas, tous les coachs me regardent et me disent : ‘Va au cercle !' » explique Edwards. « Je leur réponds : ‘Je suis le seul à attaquer cercle.’ Je comprends. Je ne sais pas. J’essaie juste de m’amuser. »
Pour Edwards les difficultés semblent s’expliquer au moins en partie par les absences des meneurs D’Angelo Russell et Patrick Beverley.
« Nous n’avons pas nos meneurs titulaires, donc je ne sais pas. » Edwards
Désormais sur 4 défaites de rang, les Wolves vont devoir très vite enrayer cette mauvaise spirale et la mauvaise nouvelle c’est que le calendrier ce compliqué sérieusement. Fini les matchs au Target Center puisqu’ils partent dans un road trip de 4 matchs à Memphis, San Francisco et Los Angeles.
« Quand l’adversité frappe, vous avez deux choix, soit vous écrouler soit passer outre », a déclaré Taurean Prince. « Nous en sommes au point où nous commençons à apprendre que nous devons surmonter certaines choses, éviter un peu de nous concentrer sur les arbitres, faire certaines choses qui donnent plus d’énergie à l’équipe. Si on doit prendre de plein fouet ces obstacles, cela nous servira au bout du compte. Nous sommes toujours qui nous sommes. Nous devons juste apprendre à traverser ces périodes difficiles. »
Via Star Tribune