Bientôt les verdicts concernant les enquêtes sur les sign & trades de Lonzo Ball et Kyle Lowry
Il y a quelques mois, au tout début de la free agency, à peine 1 heure après son ouverture, pas moins de 20 signatures étaient annoncées et 8 heures plus tard, déjà 60 ! Un total dingue qui rappelait celui de l’été 2019 où on avait eu connaissance des deals avant même l’ouverture de la free agency, alors qu’il n’est pas autorisé que les équipes contactent les joueurs avant. On n’est pas dupe au vu de la vague de deals annoncés à peine la free agency ouverte que tout est négocié en amont contre les règles de tampering.
La NBA avait averti les franchises après la free agency 2019, et ça s’était un peu calmé lors de la précédente intersaison, mais les Bucks avaient été sanctionnés pour tampering au sujet du sign & trade avec les Kings pour Bogdan Bogdanovic.
Quelques jours après l’ouverture de la free agency, la ligue avait annoncé qu’elle avait ouvert des enquêtes au sujet des sign & trades de Lonzo Ball aux Bulls et Kyle Lowry au Heat, qui se sont faits à peine quelques minutes après l’ouverture de la free agency, ce qui laisse penser que les équipes et les joueurs impliqués auraient négocié avant.
La ligue s’est entretenue avec de nombreux dirigeants, agents et a aussi accédé aux échanges d’emails des dirigeants des front office de 4 équipes : Chicago, New Orleans, Miami et Toronto lors des 3 derniers mois.
Selon Woj les enquêtes seraient désormais très avancées et on ne devrait plus tarder à connaitre les verdicts.
Si le tampering est avéré, ça pourrait coûter cher puisque la ligue a fixé à 10 millions de dollars l’amende maximum, et peut suspendre des dirigeants, voire priver des franchises de futurs choix de draft, ou même annuler des contrats. Les dirigeants des franchises peuvent également faire l’objet d’un audit aléatoire de leurs communications (relevés téléphoniques, textos et emails).
Via ESPN