Stephen Curry brille et marque l’histoire devant un spectateur tout particulier : « C’est spécial »

Ce n’était qu’une question de quelques matchs avant le début de saison, c’est fait, Stephen Curry est devenu le shooteur à 3-pts le plus prolifique de l’histoire de la NBA, saison régulière et playoffs confondus. Avec un énorme 9/17 derrière l’arc face aux Bulls, il a fait passer son total en carrière à 3 366 contre 3 358 pour Ray Allen. Mais ce qu’il a retenu de cette soirée c’est qu’il jouait devant un certain Bob McKillop, son coach à Davidson, qui joue ce soir au Chase Center face à San Francisco.

« C’est spécial. Les dieux du calendrier ont fait en sorte qu’ils puissent venir au match. Évidemment, nous allons à Charlotte demain et je vais donc manquer le match Davidson-USF, mais que le coach soit présent dans la salle… ça me fait toujours penser au parcours pour arriver ici et à tout ce qui a contribué à faire de moi le joueur et la personne que je suis maintenant. »

« Je ne pourrais pas être plus béni de l’avoir comme fils, dans un sens différent », a déclaré McKillop. « Il est constamment en quête de faire des choses pour les gens ».

Du chemin il en a parcouru depuis Davidson, devenu le meilleur shooteur de l’histoire, même si numériquement Allen a encore un peu de marge en saison régulière puisqu’il est à 2 973 tirs à 3-pts réussis, contre 2 887 pour Curry, mais dans quelques semaines le Splash Brother sera en possession de ce nouveau record.

Curry a fait le show encore cette nuit avec 40 points pour faire passer un sale quart d’heure aux Bulls. Le match a définitivement basculé dans le 3ème quart, remporté 35-17 par les Warriors dans le sillage de leur meneur de jeu, qui a commencé fort avec 9 points dans les 3 premières minutes et 15 sur le quart.

Chef Curry is cooking 👨‍🍳 pic.twitter.com/3TQKKNJM4U

— Warriors on NBCS (@NBCSWarriors) November 13, 2021

S’ils ont été performants offensivement sur ce quart, la tendance depuis le début de saison c’est qu’ils sont extrêmement solides défensivement en 3ème acte. En 12 matchs ils ont un defensive rating hallucinant de 82.6 points/100 possessions !

« Parfois vous avez ces mauvaises passes en attaque, où vous avez le sentiment que vous ne pouvez pas mettre un shoot ou que les choses sont en quelque sorte lentes, » explique Curry. « Puis vous réalisez que l’équipe adverse n’a pas scoré depuis 4 possessions. C’est là que vous commencez à comprendre que vous maintenez le momentum et le contrôle du match. »

McKillop a en tout cas apprécié le show que lui a donné Steph, toujours surpris parce qu’il arrive à faire.

« Il voltige comme un jeune gamin, « déclare McKillop quand on lui demande jusqu’à quand il peut jouer. « Je ne préjugerais jamais, jamais, de ce que Stephen Curry peut faire. Il n’y a aucune limite. »

Mais il a déjà une idée de ce qu’il pourrait faire après sa carrière

« Je blague tout le temps avec lui sur le fait d’être président, parce que nous avons besoin d’un leader comme lui à la Maison-Blanche, aussi fou que cela puisse paraitre. » McKillop

A Davidson et en Caroline du Nord, son influence est grande.

« Vous ne pouvez pas croire combien de personnes dans notre ville restent debout très tard et regardent les matchs de la côte ouest parce que Stephen Curry joue », explique McKillop. « Ils sont debout jusqu’à 1 heure du matin. Vous voyez des gens à la poste le lendemain, vous les voyez au café le lendemain et ils ont des petits yeux parce que, ‘Oh, j’étais debout la nuit dernière à regarder Steph jouer’. Quelle affirmation et validation de l’impact qu’il a eu sur notre communauté que les gens de tous âges fassent cela »

Via SF Chronicle