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Anthony Edwards : « Je m’en fous du trophée de rookie de l’année. J’essaye d’être MVP »

Le trophée de rookie de l’année a fait débat la saison dernière et se jouait entre LaMelo Ball et Anthony Edwards. Le choix de LaMelo Ball ne faisait pas l’unanimité au vu de la grosse fin de saison d’Anthony Edwards, mais ce dernier s’en contrefiche de ne pas avoir été plébiscité.

« Je m’en fous de ça, » déclare Anthony Edwards à NBA.com. « Je suis content que Melo l’ait eu. Ils disaient que notre cuvée de draft n’allait pas être bonne de toute façon. Donc ça ne m’a pas dérangeait de ne pas l’avoir. »

Il a d’autres objectifs qu’un trophée de rookie de l’année.

« J’essaye d’être MVP, donc je n’étais pas trop préoccupé par le trophée de rookie de l’année. » Edwards

Mais il y a du boulot avant de devenir MVP, que ce soit individuellement ou collectivement. Capable de gros cartons comme il l’a fait face aux Warriors avec 48 points, nouvel exemple de son énorme potentiel, son gros souci c’est son irrégularité. Après son match à 48 points il a inscrit 9 petits points dans la victoire face aux Lakers.

« J’aime l’approche qu’il a, ce sentiment qu’il doit toujours faire ses preuves, » déclare Chris Finch. « La clé c’est la régularité, nous avons besoin qu’il soit à son meilleur niveau chaque soir. Nous lui en avons parlé récemment, que les bons joueurs vont sur le terrain et s’imposent, peu importe ce que les adversaires essaient de faire. »

Pour ça il a mis en place une routine à laquelle il se tient depuis l’été.

« Ça fait une différence pour moi parce que je n’avais jamais vraiment eu de routine », explique Edwards. « Je viens juste d’en commencer une. C’est important pour moi. Cela m’a donné une structure. J’espère que cela fera passer mon jeu au niveau supérieur. J’espère que cela m’aidera à rendre mon équipe meilleure et à la faire passer au niveau supérieur. »

Mais il concède avoir encore du mal dans son approche mentale des matchs.

« Je n’ai pas encore trouvé la meilleure approche parce que c’est seulement ma seconde année », déclare Edwards. « Pour ce qui est d’être physiquement prêt, je le suis toujours. Mais je dois trouver des solutions sur l’aspect mental pour trouver des moyens de me préparer et d’être concentré tous les soirs. »

Il est à l’image de son équipe, d’une irrégularité chronique, capable par exemple d’écraser les Lakers vendredi et de prendre une rouste 24 heures plus tard face aux Wolves. Il résume bien le potentiel des siens, et espérons que ce ne soit pas valable aussi pour lui.

« Nous pouvons être vraiment bons, ou alors vraiment mauvais. Il n’y a pas d’entre-deux. » Anthony Edwards

En attendant, ça reste tout de même très très prometteur pour le swingman, qui tourne à 24.1 points à 42.6% dont 33.6% à 3-pts, 6.3 rebonds, 3.3 passes et 1.4 interception sur les 12 premiers matchs.

Via NBA.com

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