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« Je ne sais pas comment on a pu oublier que c’est un des meilleurs joueurs », DeMar DeRozan intenable et motivé par ceux qui le disaient fini

Christophe Brouet

Les Chicago Bulls continuent leur magnifique début de saison avec une seconde victoire en 24 heures à Los Angeles, cette fois face aux Lakers, qui n’ont pas fait le poids sous les assauts du trio Zach LaVine (26 points à 10/22, 5 rebonds et 5 passes), Lonzo Ball (27 points à 10/13, 7 rebonds et 8 passes) et surtout DeMar DeRozan. Si Zach LaVine aurait bien voulu que l’ancien Spur atteigne les 40 points, il a tout de même planté 38 points à 15/23, 3 rebonds et 6 passes, soit 73 (à 27/39!!) en 24 heures après sa performance face aux Clippers.

Il réalise un début de saison fantastique avec pas moins de 26.9 points par match (à 51%), 3ème au classement des meilleurs scoreurs de la saison. A 32 ans il confie être motivé par les gens qui disaient qu’il était « fini »

« Je peux faire la liste de deux qui m’ont mis de côté, qui m’ont sous-estimé, » explique DeRozan. « J’ai de quoi me motiver et cette volonté de faire mes preuves. Je veux juste être un gagnant et profiter de ce voyage. On ne peut pas jouer à ce jeu pour toujours, alors je veux en profiter au maximum.

« Je n’ai jamais considéré l’âge comme un problème », ajoute-t-il. « Je ne l’ai jamais regardé. Les gens mettent une limite d’âge sur tout, mais je ne l’ai jamais fait. La façon dont je travaille, la façon dont je prends soin de mon corps, la façon dont je me prépare, je savais ce que j’étais capable de le faire. J’ai simplement pris des chemins différents ces deux dernières années de basket, en essayant de faire ce qu’il fallait, de trouver une solution. Tout en sachant que mes capacités étaient toujours là, je n’ai jamais perdu confiance. Je n’ai jamais pensé que je ne pouvais pas être qui j’étais avant. Chicago m’a permis d’être complètement moi-même. »

Cette nuit les Lakers en ont fait les frais, et tous ceux qui se sont relayés sur lui pour tenter de le ralentir se sont cassés les dents. Il a scoré sur 5 Lakers différents, dont 12 points à 4/6 face à Melo, et lorsqu’il était libre, il s’en est donné à coeur joie puisque 8 de ses 15 paniers l’ont été alors qu’il était ouvert, dont ses deux banderilles de loin.

« Je pense que beaucoup l’ont mis à l’écart en disant qu’il est en fin de carrière, mais c’est probablement une de ses meilleures saisons en NBA, » explique Lonzo Ball. « J’ai toujours su quel genre de joueur il était. Je ne sais pas comment on a pu oublier ça à San Antonio, mais c’est un des meilleurs joueurs, et je pense qu’il le prouve chaque soir. »

Via ESPN

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