A Miami, Kyle Lowry veut revivre « cette euphorie inégalable »
Débarqué cet été en provenance de Toronto, Kyle Lowry a signé un contrat de 85$ millions sur trois ans avec le Heat. A Miami, il compte bien décrocher sa deuxième bague en carrière et ramener le trophée Larry O’Brien du côté de South Beach pour la première fois depuis 2013. Et le meneur s’est confié sur son choix de rejoindre Miami. Surtout, il a vraiment vraiment très envie de remporter un nouveau titre.
« C’est pour cela que l’on joue. Si vous ne jouez pas pour gagner une bague, pour quoi jouez-vous ? Juste pour être cool et bon ? Nous allons être payés. C’est génial. J’adore être payé. Mais je veux gagner un titre et tous ceux qui ont gagné un titre vous l’expliqueront et comprennent que c’est une euphorie qui n’a pas d’égal. Je ne parle pas d’euphorie liée à la drogue, mais plutôt une euphorie telle que vous vous dites, « Putain, c’est fou. » Vous ne pouvez pas égaler cela. Et c’est ce que vous pourchassez en NBA. Vous pourchassez juste ce feeling et comment le retrouver. En tant que compétiteur, vous voulez toujours être connu comme l’un des meilleurs du monde. J’ai une médaille d’or olympique. C’était un sentiment génial. J’ai une bague de champion NBA. J’ai besoin de retrouver cela. Comment revivre cette euphorie ? Comment retrouvez-vous ce sentiment ? Et c’est pour cela que nous jouons. Donc oui, je veux vraiment férocement regagner un titre. »
Le Heat lui a donc semblé être la meilleure solution pour parvenir à ses fins. Grâce à l’effectif, aux recrues, au coach et à l’ensemble de l’organisation. Surtout qu’il s’est rapidement senti désiré.
« C’était la bonne situation. C’était le bon fit. Et ils avaient besoin de quelqu’un comme moi en termes de style de jeu et de comment j’opère sur le terrain. Ils ont aussi du talent avec Jimmy Butler, Bam Adebayo, Tyler (Herro), Duncan (Robinson), ils ont ajouté P.J (Tucker). Et je ne savais pas qu’il viendrait avant d’arriver ici. Markieff (Morris), Max Strus. Vous avez ce Tyler Herro, OK… Gabe (Vincent). Vous avez des gars qui travaillent dur. Vous U.D (Udonis Haslem). Vous avez des gars qui comprennent ce qu’ils veulent et ils vont travailler dur. Et vous avez Coach Spo (Erik Spoelstra) et vous avez Pat Riley (président du Heat) évidemment. Spo est vraiment incroyable pour challenger les joueurs, comprendre ce dont nous avons besoin et de ce que l’on m’a dit, il s’est ajusté et s’est adapté. C’est ma première année ici, mais c’était une situation où ils voulaient faire avancer les choses. Ils voulaient trouver un moyen de faire avancer les choses et peu importe mon âge, je suis toujours capable de cela. Je joue toujours à un haut niveau. Mon job est de rendre tout le monde meilleur, de rendre l’équipe meilleure. »
A Toronto, Lowry était littéralement le leader de la franchise, mais aussi celui qui liait tous les membres de celle-ci. Un rôle de fédérateur qu’il perpétue encore à Miami, où il se charge d’organiser le repas d’équipe de Thanksgiving (grâce à son propre chef), que Miami passera loin de chez soi, à l’extérieur, sur la route. Un élément très important pour le meneur.
« Je sais que c’est important d’avoir un lien dans le groupe et des dîners de groupe. C’est important d’avoir des dîners ensemble. Sortons ensemble. Allons dîner. Et c’est important à ce moment de l’année, que les membres du staff, du marketing ou n’importe qui, les gars des réseaux sociaux, que tout le monde soit invité. Parce que c’est l’unique chose que l’on puisse faire. Vous n’allez pas être dans votre chambre et commander une dinde pour la manger dans la chambre d’hôtel. C’est juste moi, c’est qui je suis. Je suis bien dans ma peau. Je ne m’inquiète pas de quoi que ce soit ni de n’importe qui qui pourrait dire quelque chose parce que je vais être moi-même, peu importe la situation, le moment. Et c’est pour ça que je suis capable de faire ce que je fais. »
S’il avoue que porter un autre maillot que celui des Raptors lui était au départ assez étrange, il confie toutefois que maintenant il n’a plus de problème à cela. Et cela se ressent avec le Heat, où Lowry semble s’être très bien intégré.