Karl-Anthony Towns : « Je pense que c’était la caféine »
Karl-Anthony Towns avait la forme hier soir à New Orleans, et les Pelicans en ont fait les frais. L’intérieur des Wolves avait de l’énergie à revendre, et il a expliqué la raison après le match…
« Je ne vais pas mentir, j’ai bu beaucoup de café avant le match. J’ai essayé de beaucoup attaquer le cercle, je ne voulais pas trop shooter. J’avais de bonnes jambes. J’avais énormément de caféine en moi. J’ai dit aux arbitres et à tout le monde que j’allais attaquer le cercle dès le début du match parce que j’avais beaucoup d’énergie à dépenser. Dédicace à New Orleans ! Je ne sais plus comment s’appelait cet endroit, Perks ou Peaks, mais ça m’a boosté. »
Résultat : 28 points à 10/21 dont 2/6 de loin, 10 rebonds, dont 5 offensifs. Les Pelicans avaient pris la décision de ne pas faire de prises à deux sur lui et si Jonas Valanciunas l’avait bien gêné lors des précédents affrontements, cette fois le Wolf a pris le dessus.
« Je trouve que nous avons également fait du très bon boulot pour me mettre dans des positions où il est difficile de faire des prises à deux et j’ai fait rapidement des moves pour aller au cercle. » Déclare KAT. « Je sentais que ça allait être une bonne soirée. Je pense que c’était la caféine, ça m’a aidé à me sentir bien. Je trouve des solutions, donc c’est effrayant. »
Résultat, une 4ème victoire de suite des Wolves, encore une fois autoritaire. Ils ont mené quasiment de bout en bout grâce à une défense encore très solide. Cela fait 5 matchs de suite qu’ils encaissent moins de 100 points. Ils ont poussé les Pelicans à perdre 21 ballons, et s’ils n’ont pas été très adroits avec seulement 40% de réussite, ils ont pris 21 rebonds offensifs.
« Nous n’avons pas baissé la tête lorsque nous manquions des shoots, » explique Chris Finch. « Nous avons eu des matchs en début de saison, où ça nous impactait, nous arrêtions de défendre, de faire circuler le ballon, et nous étions abattus. C’était génial de trouver des moyens de scorer. Un panier en transition par-ci, un rebond offensif par-là, ou encore des lancers-francs. »
Celui qui est la clé de cette défense, c’est Jarred Vanderbilt. L’ailier fort continue de crever l’écran avec son activité, à l’image de ses 7 rebonds offensifs, et sa superbe défense.
« Je vais être honnête, et sans lui manquer de respect, je ne savais pas que Vanderbilt était aussi bon défensivement », confie Patrick Beverley. « Il est excellent. Et j’ai joué avec beaucoup de grands défenseurs, Kawhi Leonard, Paul George…et je ne dis pas ça parce qu’il est mon coéquipier, je le pense vraiment. Je ne pensais pas qu’il était aussi bon. »
Il a compilé 16 points, 11 rebonds et 2 interceptions pour un plus/minus de +25.
« La façon dont il impacte les victoires est à un tout autre niveau, et il n’abandonne jamais, » ajoute Patrick Beverley. « Il est toujours engagé. Son QI basket est bien meilleur que je ne le pensais. Lui et moi nous essayons de donner le ton défensivement et il rend mon boulot bien plus facile.
En rentrant au vestiaire après la rencontre, Vanderbilt a lancé un « first team, » référence au premier cinq défensif de la saison.
Prochain rendez-vous pour les Wolves face à un gros morceau, le Heat, et ils comptent bien ne pas s’arrêter en si bon chemin.
« Nous ne sommes pas sur une série de 5 victoires, voilà l’état d’esprit, » déclare KAT. « Nous n’avons pas encore fait assez. Il n’y a pas de raison de célébrer une série de 4 victoires. Il y a encore beaucoup de matchs à jouer et tout ce que nous voulons accomplir, ça nécessite plus qu’une série de 4 matchs de suite, donc il faut rester concentré sur ce qui est devant nous, sur ce que nous voulons faire.
Via Star Tribune et Twin Cities