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Rudy Gobert 3e meilleur contreur du Jazz, ça ravive des souvenirs ! « Je suis parti de rien »

Lors du match Jazz – Grizzlies mardi, Rudy Gobert est devenu le 3e meilleur contreur de l’histoire de sa franchise devant Greg Ostertag. Un accomplissement partagé par l’équipe sur son compte Twitter et commenté par le Français après la rencontre : « What a journey ».

What a journey indeed pour le 27e choix de la draft 2013, tradé pour du cash dans la foulée, planté au bout du banc lors de sa saison rookie et passé par la D-League, de se retrouver seulement devancé par Mark Eaton et Andreï Kirilenko sur cette liste.

« Je veux dire, je suis parti de rien. », expliquait-il avant d’affronter le Thunder à OKC mercredi soir (victoire 110-104). « Mais ça a été cool de pouvoir travailler dur, de faire mon chemin jusqu’à la NBA, et me voilà dans ma 9e saison et être 3e dans quelque classement que ce soit c’est génial, mais être 3e au nombre de blocks pour une franchise qui est présente depuis tant d’années, c’est une grande bénédiction. » Rudy Gobert

« Je me souviens d’une fois où, c’était peut-être notre premier road trip, c’était au début, je l’ai attrapé pour lui parler dans le fond de l’avion, il y avait plus de places que maintenant à l’époque. On était là tous les deux et je lui ai dit : ‘Actuellement tu es un bon joueur, et tu as une chance de devenir un excellent joueur. Et si tu veux aller au-delà de ça et devenir un joueur d’élite -ce qu’il est devenu-, ça va demander discipline et travail, c’est la formule’. Et c’est ce qu’il a fait. La voie n’était pas toute tracée pour lui. Il a dû bosser et persévérer. C’est lors du All-Star break de ma 2e saison je crois que j’ai dit : ‘C’est lui, on va jouer avec lui maintenant’. C’est ce qu’on a fait et sur la 2e partie de cette saison-là, notre défense est passée à un niveau élite. D’autres facteurs ont contribué à cela, mais c’était en grande partie dû à sa présence et au fait que je le fasse jouer. Et là vous vous dites que j’aurais dû y penser plus tôt.  » Quin Snyder

Avec 9 kgs de plus sur la silhouette depuis sa première année, Gobert est aussi passé de 48.6% de réussite aux tirs et 49.2% aux lancers-francs lors de sa saison rookie à 73.3% et 67.6% dans les mêmes exercices cette saison. Face au Thunder, le triple défenseur de l’année (2018, 2019 et 2021), 2 fois All-Star (2020, 2021) a compilé 15 points, 17 rebonds et 5 contres.

« C’est du travail, du travail tous les jours, tout simplement. C’est se positionner comme un ‘student of the game’ et donner tout ce que j’ai tous les soirs. Ça passe vite. C’est ma 9e année, j’espère en avoir encore beaucoup devant moi. » Rudy Gobert

Eaton (3064 contres en carrière) sera difficile à aller chercher, mais Kirilenko (1380) pourrait être à la portée du Français (1259) dès cette année.

« Il faut avoir beaucoup de fierté pour être un très bon défenseur. Tu dois être dans l’effort non-stop. Et ensuit tu apprends. Il faut un coach bien sûr, que tout le monde soit sur la même longueur d’onde, dans le même état d’esprit. Et c’est ce qu’on réussit à faire ici. On a encore beaucoup de marge de progression, mais c’est toujours excitant de relever ces défis et continuer à progresser à chaque match. » Rudy Gobert

via Salt Lake Tribune

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