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Rudy Gobert en mode DPOY ! Billups : « C’est incroyable comment il contrôle la raquette »

Hier des stats ont circulé sur Twitter pour monter l’incroyable impact défensif de Rudy Gobert cette saison encore. En NBA personne ne conteste plus de shoots que le Français, 370 avant le match de la nuit face aux Blazers, et parmi les 90 joueurs qui ont contesté au moins 200 tirs sur la saison, il est celui face à qui les adversaires ont le plus mauvais eFG% (prend en compte les tirs à 3-pts), avec seulement 40.3%.

Voilà le genre de séquence où rien n’apparait sur la feuille de stats traditionnelle, mais où il a stoppé le drive de CJ McCollum puis poussé Robert Covington a prendre un layup totalement raté.

Le Français n’a mis qu’un contre cette nuit, un bien joli sur Damian Lillard, et pourtant sa performance défensive a été énorme. Son impact est allé bien au-delà de ses 21 points à 9/11, 16 rebonds, 3 passes et 1 interception. Sa présence intérieure a perturbé le backcourt Damian Lillard (11 points à 4/12)- CJ McCollum (19 points à 7/17), décourageant quiconque de pénétrer dans sa maison, et encore moins d’aller finir près du cercle. Puis quand il s’est retrouvé à switcher à l’extérieur sur un arrière, il a également bien fait le boulot. Sa présence permet à ses coéquipiers d’être plus agressifs à l’extérieur et cela se traduit en excellentes performances collectives de ce côté du terrain.

« Nous voulions rendre la vie un peu plus difficile à Lillard, » explique Rudy Gobert. « Nous voulions le forcer à driver vers moi et nous assurer que nous ne donnions pas de tirs à 3-pts faciles et que nous l’empêchions d’aller sur la ligne des lancers. »

Mission accomplie.

Chaque adversaire qui croise la route du Français ne tarit pas d’éloges. Après Rick Carlisle, Michael Malone, c’était au tour de Chauncey Billups.

« C’est incroyable comment il contrôle la raquette » déclare Chauncey Billups. « C’est un défenseur dominant à l’intérieur et même s’il ne contre par les shoots, il a un impact sur eux. Les gars ne tentent même pas de shooter par-dessus lui. Ils drivent et ils ressortent le ballon. Il est excellent dans ce qu’il fait. »

Puis de l’autre côté, après deux rencontres face aux Pelicans où il a très peu touché le ballon, il s’est fait plaisir : 9 paniers, dont 8 dunks ! Quand on lui demande si dunker à foison comme ça ne devient pas ennuyeux, il rétorque :

« J’aime quand il y a un peu de challenge parfois. Quand ils balancent la balle derrière et que je dois vraiment aller la chercher loin, c’est cool. Mais je suis simplement content de recevoir une passe lobée, peu importe comment. »

Via Jazz.com

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