Joel Embiid dans le dur : « Aucune équipe ne me laisse vraiment accéder à la peinture […] Ils envoient toujours des prises à deux »
Depuis ses 42 points à 12/23 et 16/21 aux lancers pour son retour dans une défaite d’un point contre Minnesota, Joel Embiid est dans le dur avec une adresse en chute libre : 16 points à 4/16 contre Orlando (victoire de 5 points) et 13 points à 3/17 la nuit dernière dans une défaite d’un petit point face aux Celtics. Testé positif au COVID-19 début novembre, il avait manqué 2 semaines de compétition avant de confier avoir assez sévèrement souffert de la maladie.
« Je n’utiliserais jamais cela comme une excuse mais je pense que ça va évidemment me prendre du temps de retrouver mes jambes et mon cardio, ce genre de choses. Mais je bosse dur et je progresse tous les jours. » Joel Embiid (13 points, 18 rebonds, 6 passes, 2 steals et 3 contres en 33 minutes)
« En ce qui concerne le COVID, je n’ai pas ces réponses. Certains gars reviennent vite et jouent bien, et beaucoup de gars ont fait un excellent match pour leur retour avant de traverser une période plus compliquée. On voit bien qu’il a du mal à se mettre dans le rythme, on doit simplement continuer à le faire jouer, le laisser avancer. » Doc Rivers
Le pivot, légèrement touché à la main après un contact avec Enes Freedom dans le 1er quart-temps, n’a néanmoins pas été le seul joueur maladroit côté Sixers hier : l’équipe a terminé à 37.1% aux tirs.
« Je ne peux pas jouer comme je l’ai fait sur ces deux derniers matchs, surtout au niveau du shoot. Si les équipes font des prises à deux sur moi et que je n’arrive pas à trouver des paniers faciles, je dois créer pour moi et mes coéquipiers, et je dois mettre ces tirs […] Je n’ai pas eu de paniers faciles de toute la saison, j’ai l’impression de devoir travailler pour tout. Nous devons communiquer, je dois communiquer, trouver des moyens d’obtenir des paniers faciles. Je suis pris à deux sur chaque possession. La plupart du temps, si je veux shooter, je dois faire un fadeaway ou shooter après dribble. Aucune équipe ne me laisse vraiment accéder à la peinture une fois que je pose le ballon. Ils envoient toujours des prises à deux. Je dois être agressif, mais très souvent je me retrouve à devoir shooter par-dessus des prises à deux. » Joel Embiid
« On doit réussir à mettre Joel dans le rythme, car quand c’est le cas, toute l’équipe l’est aussi. C’est la priorité. Mais ça fait deux matchs d’affilée que notre attaque manque d’énergie. L’exécution est très mauvaise. Mais ça ne m’inquiète pas, on va se sortir de ça. » Doc Rivers
Après un gros début de saison (8-2), Philadelphie est aujourd’hui tout juste à l’équilibre, avec un bilan de 11-11 qui classe l’équipe à la 11e place de la conférence Est.
via ESPN