Chauncey Billups : « Choquant »
Face à des Celtics en back-to-back et après la performance désastreuse face aux Spurs jeudi soir, on attendait une réaction des Blazers et une entame avec le couteau entre les dents. Les fans présents au Moda Center ont vite compris que ça allait être encore une soirée compliquée. Ils ont pris d’entrée un éclat, menés 16-7 puis 38-17, en mode « opération portes ouvertes. »
« Évidemment quand les équipes jouent bien, et que ce n’est pas votre soir, pas de souci, ça arrive, » déclare Chauncey Billups. « Mais il y a une façon dont je suis prêt à prendre et ça, ce n’est pas la façon dont je suis prêt à prendre. C’était embarrassant. »
Il y a bien eu un sursaut, qui est venu des remplaçants dans le second quart pour réduire l’écart à 1 point, mais au retour des vestiaires, rebelote, les Blazers ont pris un nouvel éclat.
« Je n’ai jamais vu une équipe qui a besoin de son banc pour inspirer ses titulaires. Ça devrait être le contraire. » Chauncey Billups
Au final, Portland, dont le souci à régler cette saison était évident, la défense, encaisse un total ahurissant de 145 points, pire performance de l’histoire de la franchise à la maison dans un match joué sans prolongation. Pas besoin d’être un génie pour savoir que la défense reste un énorme souci, et là on ne peut pas vraiment mettre ça sur l’absence de Damian Lillard, pas le meilleur des défenseurs.
« Il faut donner énormément de crédit à Boston, qui est allé puiser dans ses ressources en étant en back-to-back et en étant arrivé tard à Portland, » confie Billups. « Marquer 130 points à l’extérieur la nuit dernière, j’avais trouvé ça incroyable, un nombre astronomique, puis là ils débarquent ici et nous en plantent 145. C’était choquant. Ca arrive ce genre de soirée, honnêtement, mais il faut quand même montrer de la fierté. Et quand vous n’avez pas de fierté, selon moi vous n’avez rien. »
« La défense c’est vraiment ce sur quoi nous devrions nous reposer, mais nous ne le faisons pas. Ils ont joué hier soir. Nous le savions, mais ils sont venus ici et nous ont botté le cul. »