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Le 3-points, une question de survie pour Jonas Valanciunas

Arrivé en NBA en 2011, Jonas Valanciunas n’a pas rentré un seul 3-points avant 2017, et sur ses 5 premières années dans a ligue, il n’a totalisé que 5 tentatives longue distance. Mais le jeu évoluant, le pivot traditionnel à l’excellent toucher près du cercle et jeu post-up, s’est progressivement adapté. À partir de la saison 2017-18, il a commencé à montrer qu’il était capable de représenter une réelle menace derrière la ligne des 7,23 m, avec 30 tirs réussis pour 74 tentatives.

« Avant on rigolait par rapport à sa feinte de tir, on disait ‘Pas la peine de sauter, il ne shoote jamais. » Garrett Temple

Mais plutôt réticent à s’éloigner de façon régulière de la peinture, il n’en a tenté que 48 la saison suivante. Pour sa première saison complète à Memphis, il a établi un record personnel de tentatives et de 3-points réussis (32/91) avant une nouvelle fois l’année suivante de voir son total baisser (21/57). Mais encouragé par son coach Willie Green cette saison, le Lituanien de 29 ans et 2,11 m en est déjà à 30/64 en 2021-22, soit un pourcentage de réussite impressionnant de 46.4%. Ce qui fait de lui le 3e shooteur à 3-points le plus adroit de NBA cette saison, derrière Patty Mills (47.4%) et Mike Conley (47%) seulement.

Lundi dernier, dans une victoire de New Orleans sur les Clippers, celui que les Pelicans ont re-signé pour 2 ans et 30.1 millions de dollars en octobre a planté 7 tirs primés en 1ère mi-temps, égalant au passage le record de franchise jusque-là uniquement codétenu par Peja Stojakovic et Ryan Anderson, et entrant dans l’histoire de la ligue.

« Les gars l’appelaient Dirk Valanciunas. » Willie Green

Cette saison Valanciunas compte 18 double-doubles en 25 matchs, et tourne à 18.6 points, 12.1 rebonds par match et 2.4 passes par match.

« Je m’adapte encore. C’est la première année où je m’appuie vraiment sur la ligne à 3-points. Mon jeu a toujours été poste bas, et maintenant en plus de ça j’écarte le jeu en shootant à 3-points. J’ai probablement passé 50% de mon temps au niveau de la ligne à 3-points depuis le début de la saison. Je travaille toujours sur mon positionnement et mon timing, mais j’espère devenir bientôt très à l’aise avec ça.

[…] Le ‘big guy’ évolue en étant capable de shooter à 3-points, d’écarter le jeu, de tenir la balle. Ce sont des choses que je voulais ajouter à mon jeu. Je ne veux pas disparaître. Je veux réussir dans cette ligue, et je fais tout pour. » Jonas Valanciunas

via NOLA.com

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