Lance Stephenson : « J’aime le jeu. J’aime m’amuser. C’est à la fois un don et une malédiction »
Alors que la saison NBA bat son plein, un certain Lance Stephenson, dont la dernière saison dans la grande ligue remonte çà 2018-19, est du côté du Grand Rapids Gold, l’équipe affiliée G-League des Nuggets. En 9 matchs il y montre de bien belles choses : 19.5 points à 45%, 7.6 rebonds et 2.5 passes en 33.7 minutes. Il y retrouve le plaisir de jouer.
« C’est une bonne expérience d’être ici, mais c’est définitivement une leçon d’humilité et cela vous donne envie de revenir en NBA », a déclaré Stephenson. « En NBA, on est gâté. C’est vrai. Je ne suis pas ingrat, ce n’est pas le mot. Mais, vous devenez à l’aise avec cette vie. En étant ici, je retrouve cette faim, vous voyez ? Je m’amuse et je retrouve ce plaisir pour le jeu. »
A 31 ans, il pense avoir encore 5 ou 6 bonnes années dans le réservoir et il n’a qu’une chose en tête : retourner en NBA
« Je veux montrer à tout le monde que je suis un gars différent et je ferai tout pour contribuer à une équipe. Je n’ai qu’une chose en tête, c’est revenir en NBA. J’ai le sentiment que j’y ai ma place. C’est ma destination. Je n’arrêterai jamais d’essayer. »
Ce retour il a failli intervenir juste avant la pandémie. Les Pacers étaient en effet très proches de le signer, mais cela ne s’est pas fait alors qu’il était coincé en Chine.
« C’est passé tellement proche. Ca m’a fait tellement mal. »
Au fil des années l’arrière, dont le talent est indéniable, s’est aussi construit une réputation de joueur peu sérieux, alimenté notamment par son attitude lors des fameux duels avec LeBron James. Ca joue sans doute, sur le manque d’offres. Alors qu’il multiplie les interviews récemment, il confie que l’agace qu’on lui parle sans cesse de ça.
J’ai l’impression que les gens ne veulent parler que des trucs marrants ou concernant LeBron. Je sais que c’est excitant et amusant, mais honnêtement, je ne veux plus en parler. Vous ne m’avez pas posé de questions à ce sujet, mais j’ai l’impression que toutes les interviews parlent de ça. Je veux juste qu’il y ait une perception différente. Je veux que les gens parlent de ce que je peux faire pour aider les équipes. Les gens ont beaucoup de choses à dire sur mon attitude ou ce genre de choses, sur ma passion pour la victoire ; ils le prennent comme un point négatif. J’ai l’impression que beaucoup de gens s’en prennent à moi, comme si chaque petite chose que je fais était extrême. J’aime le jeu. J’aime m’amuser. C’est à la fois un don et une malédiction ».
Via The Athletic