Le déclic pour Julius Randle ? « J’ai eu le sentiment d’avoir retrouvé tout ça aujourd’hui »
La saison passée Julius Randle a été une des grosses surprises de l’exercice : MIP, All-Star, All-NBA, il a pris une toute nouvelle dimension. Mais souvent le plus difficile est de confirmer, et son début de saison, à l’image de son équipe, n’est pas bon, notamment dans l’attitude. Ses stats sont en chute libre, mais sa performance hier face aux Hawks était très bonne dans la forme. Ce qui lui est très souvent reproché c’est de monopoliser le ballon, de forcer des actions, mais là il a participé à la circulation de la balle et a su être agressif quand il le fallait, prenant rapidement des décisions.
« Quand il est agressif, qu’il attaque, nous attaquons aussi. » Explique Tom Thibodeau
Il termine le match avec 25 points à 9/15 dont 6/9 de loin, 12 rebonds, 3 passes et 1 interception, sa meilleure performance depuis bien longtemps. Tom Thibodeau était ravi.
« La façon dont Julius a joué était formidable », a déclaré Tom Thibodeau. « Je pense que l’agressivité dont il a fait preuve en début de match nous a rendus agressifs et quand il attaque le cercle et joue comme ça, c’est un gros plus pour nous. »
Si en face les Hawks étaient décimés, privés notamment de l’ennemi public numéro 1, Trae Young, pour la confiance c’était un match parfait. Sous les yeux de son fils, au premier rang, Randle a confié qu’il y avait peut-être eu un déclic.
« Simplement la joie et le bonheur avec lequel j’ai joué, je ne me suis pas laissé déborder par le match ou par ce qui se passe sur le terrain. J’ai simplement pris du plaisir à jouer, à jouer avec passion et avec l’amour que j’ai pour le basket. J’ai eu le sentiment d’avoir retrouvé tout ça aujourd’hui. »
Randle a confié qu’il avait particulièrement du mal à gérer les défaites et que cela influait pas mal sur son moral, il faut dire que les Knicks avaient perdu 9 de leurs 12 derniers matchs, dont 6 des 7 derniers au Madison Square Garden.
« Tout le monde dans le vestiaire a de bonnes intentions, le bon état d’esprit », explique Julius Randle. « Mais quand ça ne fonctionne pas ou qu’il y a de l’irrégularité, ça vous pèse. Mais nous devons continuellement trouver cette joie et cet état d’esprit sur le terrain.
Via NY Post