Cleveland Cavaliers - NBAInfos NBA

J.B. Bickerstaff : « Rien de cela n’arrive s’ils n’y croient pas »

Récemment prolongé jusqu’en 2026/2027, J.B. Bickerstaff est un coach heureux. Cinquièmes à l’Est (20 victoires, 13 défaites), ses Cavs sont aussi la deuxième meilleure défense du pays juste derrière Golden State avec 101,4 encaissés par match. Et la belle histoire entre les Cavs et leur coach pourrait bien continuer plusieurs années avec cette prolongation qui, s’il va au bout du contrat, fera de Bickerstaff le coach le plus longtemps resté à la tête des Cavs depuis Lenny Wilkens entre 1986 et 1993. Un signe de continuité positif et bien trop rare ces dernières années dans l’Ohio, pour des Cavs qui ont connu 7 coachs en 8 ans… Mais pour le coach, cette prolongation est surtout à mettre au crédit de ses joueurs, sans qui il n’aurait rien pu faire.

« Toutes ces choses qui arrivent, et je pense que c’est très important de le souligner, arrivent grâce à ces gars dans le vestiaire. Rien de cela n’arrive s’ils n’y croient pas, s’ils ne s’impliquent pas, s’ils ne sont pas dévoués à ce qu’ils essayent de faire. On devrait faire un focus sur ces gars et sur comment ils sont dévoués les uns envers les autres et envers l’équipe. » J.B. Bickerstaff

A l’inverse, ses joueurs, Darius Garland en tête, aimerait donnerait beaucoup plus de crédit à Bickerstaff que ce dernier n’en voudrait.

« C’est juste le genre de gars qu’il est, mais nous mettons vraiment cela à son crédit. Il est notre tête pensante, c’est le head coach, c’est lui qui fait tout le scouting et ce genre de choses. C’est un super coach. Il est simplement très à l’aise avec tous ses joueurs. C’est une figure paternelle, vous pouvez lui parler de n’importe quoi. » Darius Garland

Une humanité caractéristique du personnage, avec qui il est plus qu’aisé de parler et de discuter et ainsi d’avoir des relations qui vont au-delà du basket.

« La chose que j’apprécie vraiment chez lui, c’est qu’il va toujours être honnête avec vous. C’est juste super facile d’aller parler à quelqu’un comme ça. Il peut parler de musique ou n’importe quoi d’autre, vraiment. J.B. est un gars spécial. Il n’y a pas beaucoup de gens comme lui dans la ligue selon moi. Je suis super excité qu’il ait eu l’extension. J’espère que l’ont aura encore quelques victoires pour qu’il reste encore plus longtemps. » Darius Garland

Avec déjà 20 victoires cette saison, les Cavs ne sont plus qu’à 2 victoires de leur total de l’année dernière. Une révolution des résultats qui doit beaucoup au travail de Bickerstaff. Aujourd’hui vétéran chez les Cavaliers, Kevin Love, qui a connu Bickerstaff dans un rôle d’assistant-coach lors de ses trois premières saisons à Minnesota, voue d’ailleurs un profond respect et une grande admiration pour son coach, qu’il a retrouvé dans l’Ohio. Et lui aussi souligne son humanité et sa passion pour son groupe et le basket, qui permettent à son équipe de mieux fonctionner.

« Il met les joueurs devant leurs responsabilités. C’est une des choses que j’aime le plus chez lui et pour laquelle je le respecte et lui fais confiance. Il tient les gars responsables, ce qui peut parfois se perdre dans le sport professionnel. J’ai vu dans de nombreuses équipes les choses déraper ou aller de travers, il ne laisse pas ça se passer. C’est un très bon communicant. Et je pense qu’il comprend les bonnes choses qui se passent ici. D’une certaine façon, il incube cela, il nourrit cela et il veut continuer à faire grandir tout ça et il ne prend aucun jour de repos. C’est ce que je respecte et que j’apprécie à propos de J.B. Il vit, mange et respire basket. » Kevin Love

Et cette volonté d’avoir les meilleures relations possible avec ses joueurs induit aussi nécessairement une grande part de franchises et d’honnêteté. Choses qui ne font absolument pas peur à Bickerstaff, qui a à en croire Love, n’hésite pas à dire ce qu’il pense quand il le faut.
« Dans le premier quart temps, nous ne jouions pas assez dur, nous étions dépassés et nous faisions manger au rebond et j’ai essayé de calmer tout le monde, j’ai dit quelque chose et il est intervenu. J’aimerais être le vétéran savant, le gars de l’équipe qui a une grosse voix, une voix qui compte, un gars qui d’une d’une certaine façon a déjà tout vu et tout fait sous certains aspects. Mais il a dû me dire que j’avais tort et j’ai dû encaisser ça comme un uppercut. Mais c’est comme ça. Du joueur numéro 1 au numéro 15, 16, 17… il va leur faire savoir ce qu’il pense et l’on doit respecter ça. Mais ce qu’il y a, c’est qu’au milieu de tout ça, il le fait avec respect, et je pense que c’est une chose magnifique, dans la vie, mais aussi dans le coaching. Bien sûr qu’il n’est pas timide et pas effrayé d’avoir une conversation dure. C’est facile d’avoir des conversations simples, c’est facile de mettre les problèmes sur le côté, mais la base de toutes bonnes relations, c’est la communication. Et il sait faire ça. Je ne peux pas dire assez de bonnes choses sur J.B. Pour lui et moi, c’est au-delà du basket. Je veux faire partie de la solution (à Cleveland) avec lui parce que je crois en J.B. » Kevin Love

A 42 ans, le coach des Cavaliers est doucement en train de se faire un nom parmi les head coachs NBA et à l’image de ses joueurs, il ne cherche pas beaucoup d’explications à la recette de ce succès. En effet, là encore, c’est la confiance et les relations qui priment sur tout le reste.

« Le plus important pour moi, c’est de construire des relations avec les gens et de gagner leur confiance. Les conversations, les tête-à-tête, les sessions vidéos, les moments d’apprentissage, où je prends des nouvelles de leurs parents ou de leurs enfants ou quoi que ce soit, vous construisez la confiance avec le temps. En tant que staff, nous essayons de passer un maximum de temps dans les infrastructures parce que nous pensons que nous pouvons faire créer connexion, nous pourrons tirer plus des gars. Et c’est authentique et vrai. C’est une vraie relation, une véritable confiance, et lorsque vous avez cela, c’est encore plus compliqué de casser ces liens avec des distractions extérieures. » J.B. Bickerstaff

D’autant que s’il arrive à instaurer de très bonnes relations, cela facilite aussi une certaine continuité et de la constance dans l’évolution de la franchise. Un autre élément nécessaire au succès en NBA.

Et s’il admet que ces trois premières années à la tête des Cavs ont été plus que rocambolesques et loin d’être un fleuve tranquille, il semble très satisfait du résultat. Car si son équipe gagne, elle donne aussi l’impression d’être un groupe très uni et très soudé.

« Ces dernières années ont été folles pour être honnête avec vous. Tellement de choses se sont passées durant les trois dernières saisons. Et si vous mélangez ça avec certaines des défaites et des leçons que nous avons dû apprendre, c’est chaotique. Je pense qu’en tant que groupe, nous avons fait un bon travail en restant sur notre chemin et en construisant ces relations pour en arriver où nous en sommes. » J.B Bickerstaff

Forcément très renforcée par l’arrivée d’Evan Mobley, cette équipe des Cavs semble dirigée d’une main de maître par un J.B Bickerstaff qui de son côté a tout du parfait fédérateur. Et à la vue des déclarations de ses joueurs, il est loin d’être aussi étranger qu’il voudrait le faire croire des bons résultats de son équipe.

Envie de vivre la NBA au plus près, partez vivre une expérience inoubliable avec notre agence de voyages Trip Double. C'est par ici !

Laisser un commentaire