« On savait qu’on ne pouvait pas jouer un match moyen’, le Heat et Omer Yurtseven surprenants, « Il a gagné le droit de plus toucher la balle »
Cette nuit, le Miami Heat n’était pas au complet. Il lui manquait même ses deux pièces les plus importantes, à savoir Bam Adebayo et Jimmy Butler. En face ? Les Phoenix Suns, premiers de la ligue. Pas un match gagné d’avance donc, mais le Heat est parvenu à s’imposer malgré tout. Et assez largement ! (123 à 100).
« Je veux juste féliciter notre groupe pour être resté dans le match en se concentrant sur les solutions. On savait qu’on ne pouvait pas jouer un match moyen. » Erik Spoelstra, le coach du Heat.
Pour l’emporter, le Heat a pu compter sur une adresse longue distance redoutable, signant un joli 22/44 à trois points pour faire passer leur bilan à 25 victoires et 15 défaites.
« On a juste joué notre jeu, et on l’a simplifié. On n’a pas essayé de trop forcer. » Kyle Lowry. »
Parmi les joueurs qui ont brillé, on retrouve les deux cadres que sont Duncan Robinson (27 points à 8/16 de loin) et Tyler Herro (33 points).
« On voulait juste finir ce road trip fort. » Duncan Robinson.
« On voulait continuer à construire. » Tyler Herro.
Mais les Floridiens ont également pu faire admirer leur profondeur d’effectif, avec la grosse performance de Omer Yurtseven, auteur de 16 rebonds et 8 passes décisives ainsi que celle de Kyle Lowry (14 points et 13 passes).
« Omer a une bonne vision du jeu et il est grand. Lors de certains matchs, il a été capable de trouver les gars qui coupaient. On avait juste à le mettre plus souvent dans cette situation. Il a gagné le droit de plus toucher la balle dans ce système. Kyle s’occupe de tellement de choses pour nous. Il est vraiment confiant. Sans Bam et Jimmy, il devait vraiment prendre les choses en main. » Erik Spoelstra.
À trois points notamment, derrière Duncan Robinson avec Caleb Martin (2/4), Max Strus (4/8) et PJ Tucker (3/5).
« On a beaucoup de gars qui peuvent tirer. Donc ça aide. On s’est mis tôt dans le banc. » Duncan Robinson.
« Les trois points, ils découlent de la manière dont on veut jouer. Il n’y a pas des masses de pull-ups difficiles. » Erik Spoesltra.
En résumé, le Heat ne donnait pas du tout l’impression qu’il leur manquait 11 joueurs.
« Ce road trip a été vraiment unique. On a l’impression qu’on est allé à San Antonio (le 29 décembre, match annulé ndlr) il y a deux mois. On a dû réfléchir avec le staff pour se souvenir que ce n’était que le début du road trip, et qu’il y a beaucoup de choses qui ont changé, de gars qui sont arrivés et d’autres qui sont partis, certains sont repartis à Miami, d’autres sont arrivés pour nous aider… C’était unique, mais on a eu des soirées et des expériences qu’on a pu apprécier ensemble. » Erik Spoelstra.
Techniquement, le road trip n’est pas encore terminé puisqu’un ultime match est prévu à Atlanta ce mercredi, mais les hommes de Spoelstra ont trois jours de repos, et vont en profiter pour repasser à Miami.
Via ESPN et Sun Sentinel.