Evan Fournier : « C’est le genre de match qui vous empêche de dormir »
Hier, dans une saison sous le signe des montagnes russes pour Kemba Walker, le meneur retrouvait les parquets. Le souci, c’est que malgré un match serré et plaisant devant le public du Madison Square Garden, Karl-Anthony Towns en toute fin de match, est venu gâcher la fête. Pourtant, au moins sur ce coup, difficile de reprocher quoi que ce soit à l’ancienne star des Hornets. Même si sa première mi-temps fut poussive, il reçut une ovation par les fans lorsqu’il mit son premier shoot, puis quand en 2e mi-temps, il inscrit 17 de ses 19 points avec notamment, un énorme tir en début de 4e quart, le public a encore pris son coup de chaud ! Malheureusement pour les New Yorkais, le supporters furent vite climatisés par la fin de match de Minnesota.
“Je suis définitivement déçu du fait que nous n’ayons pas pu obtenir la victoire. C’était le premier match que je pouvais jouer depuis bien longtemps et je voulais vraiment gagner. Nous devons continuer à bosser et à nous accrocher. C‘est une ligue difficile, dans laquelle il est compliqué de gagner des matchs, super compliqué. Mais nous devons continuer à jouer dur, quel que soit notre adversaire.” Kemba Walker
Hier soir, la perf de Walker n’a pas suffi, d’autant plus qu’à ses côtés, un certain Evan Fournier (27 points au total) n’y est pas allé de main morte non plus. Cependant, un shoot contré dans les derniers instants du match aura privé les Knicks de victoire.
« C’est une défaite difficile à avaler, surtout que j’ai été le gars qui a manqué le shoot de l’égalisation. C’est le genre de match qui vous empêche de dormir. Vous vous sentez mal le lendemain matin, mais c’est la ligue dans laquelle nous sommes. C’est certain que c’est très frustrant. » Evan Fournier
L’équipe de Big Apple pourra s’en vouloir d’avoir si mal commencé la rencontre en shootant mal à 3-points et en cumulant les pertes de balles.
“Ça vient de nous en très grande partie. Regardez la vérité en face : ils ont fait des choses pour que l’on se précipite et que nous n’exécutions pas les schémas aussi bien que d’habitude. Ça a eu un gros impact sur nous..” Evan Fournier
Certains aiment rejeter la faute sur l’arbitre après cette déconvenue, et il est vrai que certains coups de sifflet étaient sévères. Mais comme le fait comprendre Tom Thibodeau, l’important c’est justement de faire en sorte de ne pas se mettre dans la position où l’on se fait des fautes. Généralement, plus tu es dominant, et plus les arbitres mettront difficilement le sifflet à la bouche.
“On a eu des décisions compliquées à avaler. On s’est enfoncé dans une situation où les arbitres devenaient un facteur du jeu et que lors deux dernières minutes, nous perdions tout plein de ballons. En face, ils avaient faim et se battaient pour cette balle. Voilà pourquoi il faut être fort, mais aussi comprendre ce qu’il se passe sur le terrain et comment les arbitres gèrent la rencontre. L’intensité dans les 4e quarts est toujours plus importante que lors des 3e quarts.” Tom Thibodeau
Était-ce la frustration qui poussèrent, après le shoot importantissime de Towns, Fournier à se faire contrer, Burks a manqué un shoot ouvert ou Randle à louper un lancer-franc ? Peut-être ! Mais si c’est le cas, il faudra bosser aussi un minimum mentalement. Quand on voit que les Knicks, avec cette défaite, possèdent un bilan négatif, on peut réellement dire qu’il y a du pain sur la planche à Big Apple !
Via NY Post