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Oscar Robertson, la légende qui ne dunkait jamais : « je pouvais dunker »

En tant que premier joueur de l’histoire à terminer une saison en triple-double, Oscar Robertson fait définitivement partie des meilleurs basketteurs de l’histoire. Et pourtant, en 1040 matchs de saison régulière joués et 86 de playoffs, le meneur, malgré son mètre 96, n’a jamais dunké.

“Je n’ai jamais dunké en match officiel. Ce n’est pas que je ne pouvais pas, je pratiquais aussi le saut en hauteur et le saut en longueur. Je pouvais sauter aussi haut que n’importe qui et je pouvais dunker. Mais quand à l’époque, les montants des paniers étaient en bois et se situaient juste derrière la ligne de fond. Une fois lors d’un match, j’avais un couloir ouvert et j’ai voulu dunker. Quelqu’un m’a bousculé et j’ai heurté le montant, ça m’a fait tellement mal que je n’ai plus jamais dunké. Par contre à la place, j’ai fait ce que l’on m’a appris, en faisant en sorte de mettre mon corps en opposition entre le défenseur et le ballon. Si quelqu’un me rentrait dedans, je mettais le layup puis j’allais au lancer-franc.”

Et bien sûr, ce n’est pas qu’une légende. Son coéquipier de l’époque, lui aussi Hall of Famer, Bob Dandridge, confirme ces propos.

“Il y a une photo légendaire de lui qui prend un rebond, je crois que c’est à l’université de Cincinnati. Ses jambes sont tellement écartées qu’elles sont parallèles au sol. C’est le plus bel exemple de sa capacité de saut. Je sais qu’il est capable de dunker, mais je ne l’ai jamais vu faire. » Bob Dandridge

Peu importe, il avait sa propre façon de faire. Meneur de grande taille, il savait très bien provoquait la faute, et bien avant James Harden il allait continuellement sur la ligne : plus de 10 fois par match en moyenne, sept saisons de suite. Toute sa vie, il dut faire face aux prises à deux et lui-même avait trouvé sa façon bien à lui de s’en tirer.

“Quand je progressais sur le terrain avec le ballon, un défenseur pouvait quitter son gars et sprinter sur moi pour une prise à deux, pour essayer de me voler le ballon. Il fallait que je fasse attention à l’endroit où se situaient les autres sur le parquet, anticiper quand les prprises à deux arriveraient et savoir que faire dans ces situations.” Oscar Robertson

Avec des moyennes de 22,2 points, 8,7 passes et 6,9 passes décisives, les chiffres le montrent. Des solutions, Big O a su en trouver !

Via The Athletic

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