Evan Fournier : « Je crois en ce groupe, je pense réellement que nous avons les bonnes pièces »
Actuellement à New York, c’est la crise. L’équipe est décevante et tous les joueurs seraient sur la liste des transferts : Evan Fournier et Kemba Walker en tête de ligne. Cependant, les gens ne se bousculeraient pas pour le Français, notamment en raison de son contrat à 78 millions de dollars. Selon une source proche de la ligue, les Knicks ne l’enverront nulle part s’ils ne lui associent pas un asset, comme par exemple un tour de draft.
Au final, si quelque chose doit se passer, c’est peut-être autour de Julius Randle que ça aura lieu. Sa frustration, depuis quelques semaines, est flagrante, et la rupture avec le public du Madison Square Garden semble de plus en plus importante. Sa moyenne de 29 points par match sur les trois dernières rencontres a peut-être, en plus de ça, augmenté a valeur sur le marché.
Quoi qu’il en soit beaucoup de choses pourraient bouger d’ici ce soir, et le coach Tom Thibodeau qui n’était apparemment pas vraiment enthousiaste à l’idée de signer Kemba Walker cet été, attend de voir ce que les dirigeants, et notamment Leon Rose, lui réservent pour la deadline.
“Je crois en eux et ils feront ce qu’il y a besoin de faire. Ils sont constamment en train d’étudier les opportunités. Si quelque chose a du sens et qu’ils sentent que ça peut faire progresser l’équipe, nous le ferons, si ça n’a pas de sens, nous ne le ferons pas. C’est ce qu’ils ont fait toute l’année, mais là, il y a plus de concentration vu que c’est la deadline. S’ils se rapprochent de quelque chose, ils m’en parleront, c’est ce qu’ils ont à faire. On est juste à un moment de l’année où on étudie toutes les possibilités.” Tom Thibodeau
Ce qui semble flagrant c’est que l’organisation ne paraît pas forcément croire en cet effectif tel qu’il est bâti aujourd’hui. En même temps, il faut dire que les résultats des Knicks vont dans leur sens. Pourtant, Evan Fournier pense que ce roster peut encore cliquer et qu’il serait peut-être précipité de tout faire exploser.
“Je crois en ce groupe. Je ne suis là que depuis quelques mois donc vous ne me connaissez peut-être pas assez mais quand je dis quelque chose, je le pense. Je ne suis pas ici pour dire des conneries ou pour balancer des choses comme ça, juste pour les dire. Je pense réellement que nous avons les bonnes pièces. Il faut juste que l’on trouve notre identité maintenant. On est en train d’y arriver peu à peu et le road trip a été dur. C’est toujours un moment spécial cette deadline juste avant le All-Star break avec toutes les rumeurs qu’il ya. Alors on se concentre sur ce qui est important.” Evan Fournier
Il est vrai que Rome ne s’est pas construite en un jour, et au vu de toutes les additions estivales qu’il y a eu chez les Knicks, il faut peut-être encore laisser le temps à cet effectif de cliquer.
“On a du talent, on a de la dureté, on a tout ce qu’il faut. On n’est pas si loin de jouer mieux et d’obtenir des victoires. Il faut juste que l’on trouve un moyen de jouer comme il faut et qu’on s’y accroche pour trouver la confiance et tout ce qui s’ensuit. Les choses arrivent vite en NBA, regardez les Cavs et comment ils jouent. Ils sont talentueux, mais n’ont pas ajouté de superstar. Ils ont surtout amélioré leur façon d’exécuter les choses depuis l’an dernier.” Evan Fournier
Mais le souci c’est qu’en NBA, la patience n’est pas souvent le mot d’ordre, et à New York encore moins. Si Fournier aimerait que rien ne bouge, il tente cependant de ne pas trop se préoccuper des bruits de couloirs.
“Ça ne m’inquiète pas. Pour être honnête, la première fois que j’ai entendu mon nom dans les rumeurs de transfert, c’était pour ma deuxième année à Orlando. Au départ, ça procure un sentiment étrange de voir son nom sortir comme ça. Vos amis vous appellent, ils vous demandent ce qu’il se passe et si vous savez quelque chose. Mais la vérité c’est que tant que rien n’est arrivé, il ne faut pas y donner d’importance. Nous avons un job à faire et nous avons des matchs à gagner. Nous devons nous préparer chaque jour de la même façon, donc non, ça n’a pas d’importance. Ça n’a pas du tout d’effet sur moi. En vrai, la fois où j’ai été transféré de Denver à Orlando, il n’y avait eu aucune rumeur avant. Rien du tout. Donc les choses comme ça, c’est juste du business et quand vous êtes dans vite 10e année en NBA, ça ne vous préoccupe plus.” Evan Fournier
En effet, c’est sûrement la bonne attitude à adopter. Quoi qu’il en soit, le sort du Français pour cette fin de saison sera réglé dans quelques heures. Voyons ce que décideront de faire les Knicks avec lui.
Via New York Post