Evan Fournier : « Nous n’avons pas confiance en nous »

Les Knicks sont dans le dur, en pleine dégringolade ces dernières semaines, avec seulement 3 victoires lors des 19 derniers matchs. Beaucoup de ces matchs ont été perdus en dernier quart, soit après avoir dilapidé une grosse avance, une de leurs spécialités, soit après avoir mal géré les dernières minutes, comme dimanche face aux Sixers. Ils étaient menés 106-105 avant de craquer. Pour Evan Fournier il y a un souci de confiance et de collectif.

« Notre unité en fin de match n’est pas assez bonne », a déclaré Evan Fournier. « Par unité, je veux dire que nous ne sommes pas assez soudés. En fin de match, comme je l’ai dit, nous n’avons pas confiance en nous, donc nous nous posons des questions à certains moments. Cela devrait être une seconde nature – boom, boom, boom, ça devrait être une habitude. Tant que nous ne le ferons pas, il sera difficile de conclure des matchs contre des équipes de qualité. Ca ne cesse de se produire, c’est pour ça que c’est si frustrant.

Sur les 10 derniers matchs, les Knicks ont perdu les derniers quarts 289 à 206. Ils shootent à 33% dont 20.7% de loin dans ces 12 dernières minutes, avec 37 ballons perdus, alors que leurs adversaires shootent à 44.9%… Le net rating est encore plus dingue puisque lors des 10 derniers quarts ils ont un net rating de -34.9 (sur 100 possessions). C’est encore pire sur leurs 5 dernières sorties : 153-83 dans le dernier acte, en shootant à 26.1% pour 21 ballons perdus. Impossible de gagner dans ces conditions.

J’ai le sentiment qu’actuellement, lorsque nous sommes menés de 2 ou 3 points, les équipes font un run et on est là : ‘Oh, merde, encore une fois.’ Peut-être qu’une simple bonne victoire nous aiderait, plus de confiance nous aiderait. »

Un meneur de jeu vétéran pour gérer ces fins de match aiderait sans doute, mais Kemba Walker est au placard et Derrick Rose à l’infirmerie.

« Je pense que l’expérience est importante, notamment lorsque vous avez une avance, qu’il faut contrôler et gérer le jeu. Le quatrième quart-temps est différent », a déclaré Thibodeau. « L’intensité du quatrième quart-temps est différente. La prise de décision est différente. Quand vous avez un gars expérimenté dans cette position, je pense que vous pouvez contrôler les choses beaucoup mieux. Donc nous travaillons là-dessus. Nous devons nous améliorer dans ce domaine. »

Via NY Post