CJ McCollum s’éclate dans son nouveau rôle : « Avant c’était Dame le porteur de balle »
Dans l’optique d’accrocher les playoffs et d’épauler Brandon Ingram, orphelin de Zion Williamson, les New Orleans Pelicans ont décidé de monter un trade pour récupérer CJ McCollum. Et le moins que l’on puisse dire c’est qu’ils sont ravis de ce choix puisque McCollum brille et l’équipe gagne avec 3 succès consécutifs.
surtout, à NOLA, il se retrouve dans un rôle bien différent de celui qu’il a depuis son arrivée dans la ligue, lui qui partageait le backcourt avec un des meilleurs meneurs de la ligue : Damian Lillard. À NOLA il évolue plus dans un rôle de meneur de jeu, qu’il apprécié particulièrement.
« Je suis le porteur de balle numéro 1 désormais. Avant c’était Dame le porteur de balle principal. » CJ McCollum
En 8 matchs en Louisiane il a l’air très à l’aise dans ce rôle et surtout très efficace puisqu’il tourne à 26.6 points à 51.9% et 6 passes, meilleur scoreur et passeur des siens sur cette série. Puis surtout, l’attaque des Pelicans fonctionne très bien depuis le trade. L’équipe est seconde en termes d’offensive rating et sur demi-terrain affiche 102.3 points/100 possessions contre 89.1 points/100 possessions avant son arrivée.
« C’est un scoreur tellement de dynamique, » confie Willie Green. « Il peut aller sur ses spots et mettre des paniers. Mais ce qui est très sous-estimé chez lui parfois, c’est sa capacité à créer pour ses coéquipiers. C’est quelque chose dont nous parlons. Lui et Brandon font tous les deux du très bon boulot pour impliquer leurs coéquipiers. »
Le ballon bouge mieux, et lors des deux derniers matchs, les 5 titulaires ont scoré au moins 10 points, toujours bon signe.
C’est comme ça que nous voulons jouer, » déclare Green. « 30 passes décisives c’est évidemment notre style de basket. Quand tout le monde touche le ballon, est impliqué, nous sommes tellement plus dangereux. »
Il a fallu quelques matchs d’adaptation puisque sur les 5 premiers, 4 avaient été perdus, mais il y a clairement un changement radical depuis le retour du break.
« C’est une personne tellement intelligente et avec un QI basket très élevé, il trouve des solutions, » déclare Green au sujet de McCollum. « Il a fait ça toute sa carrière. « Avec nous cela a pris quelques rencontres pour qu’il trouve son rythme et ses spots, mais nous avons fait énormément de vidéo avec l’équipe, puis nous avons bossé ça sur le terrain, et ça paie. »
Il enlève de la pression de Brandon Ingram et Jonas Valanciunas offensivement, et ce n’est sans doute pas un hasard si le Lituanien tourne à 17.5 points à 60.4% depuis le trade et qu’Ingram a signé un énorme match face aux Kings avec une efficacité inédite dans sa carrière.
« C’est un excellent dribbleur, » déclare Valanciunas. « Il a ce premier pas rapide. Il peut déborder les gars en dribble. Si tu lui poses un écran, il peut aller au cercle. C’est facile de jouer ainsi. Tu as juste à lui poser un bon écran et tu te retrouves ouvert. C’est assez égoïste : plus ton écran est bon, plus tu es ouvert. »
À confirmer pour les Pelicans, plus que jamais en course pour le play-in.
Via Times Picayune