Les Wolves débordent de confiance, mais attention; KAT : « La ligne est mince »
Tout va bien aux Wolves, et cela fait bien longtemps qu’on n’avait pas eu autant le sourire dans le Minnesota à l’approche des playoffs. Sur une super dynamique dans le sillage d’un Karl-Anthony Towns intenable, cette nuit les hommes de Chris Finch ont disposé des Lakers avec un succès de 20 points 124-104. Un match où la confiance des Wolves transpirait, en mode trash talk pendant tout le match.
« J’aime le fait que nous ayons confiance en nous », a déclaré Chris Finch. « J’aime le fait que nous jouons avec beaucoup d’émotion. Nous devons aussi réaliser que nous devons aussi mûrir un peu et agir comme si nous étions déjà passés par là, car c’est le cas. »
Attention tout de même à l’excès de confiance tout de même, hein Pat
Pas facile de rester calme face à lui… 😂pic.twitter.com/SK7HJRkBen
— Basket-Infos (@Basket_Infos) March 17, 2022
Cette confiance, accompagnée de quelques moqueries à l’encontre des Lakers, peut revenir en pleine poire à la manière boomerang.
« La ligne est mince et soyons honnêtes, nous avons beaucoup de personnalités fougueuses et des gars passionnés », a déclaré Towns. « Donc, il faut juste faire un travail, moi y compris, pour garder ses émotions sous contrôle. »
Ils ont failli en faire les frais cette nuit face aux Lakers. En tête de 25 points en première mi-temps dans le sillage des 20 points d’Anthony Edwards en second quart, ils se sont relâchés et ont vu les Lakers revenir à seulement 4 points.
« On aurait dit un peu la rencontre face à Orlando (où ils se sont écroulés). Les choses étaient faciles pour nous quand nous faisions ce qu’il fallait que nous faisions circuler le ballon. Puis nous avons gardé le ballon, nous avons voulu jouer en isolation, fait toutes les choses qui nous ont sortis de notre rythme. 22 passes décisives pour 124 points ce n’est pas assez pour notre équipe, pas la façon dont nous aimons jouer. Mais nous avons bien shooté. Cependant en 3ème quart il y a eu trop de shoots contestés, des shoots contestés en sortie de dribble et des pull-ups à 2-pts. »
Mais KAT a passé la vitesse supérieure et sorti un gros dernier quart pour repousser les Californiens. Il a signé 16 points à 100% et 5 rebonds pour un total de 30 en 26 petites minutes.
« Mon état d’esprit c’était d’y aller et de dominer, » a confié KAT. « C’était aussi simple que ça. Je savais la situation dans laquelle j’étais, je n’avais pas beaucoup joué et pas rencontré beaucoup d’adversité, donc je savais que mon nom allait être appelé dans le dernier quart et que j’allais rattraper le temps perdu. »
Puis il avait été drivé par Pat Beverley.
« Il m’a dit : ‘Soit excellent. C’et le dernier quart, nous avons besoin que tu sois excellent. Il m’a mis au défi et j’ai répondu. » KAT
Interrogé sur la confiance de l’équipe après le match, Edwards a utilisé le mot « swag » (confiance) une douzaine de fois.
« Il faut qu’il y ait plusieurs équipes dans votre équipe qui aient ce swag. Il ne peut pas y en avoir qu’un. Quand plusieurs ont ce swag, c’est contagieux, et tout le monde a l’impression d’être l’homme du moment et c’est ce dont nous avons besoin. »
Parmi les joueurs qui ont le swag désormais aux Wolves, il y a KAT.
« KAT ne disait pas un mot sur le terrain la saison passée, désormais il faut du trash talk, parce qu’il a confiance. Il a le swag. C’est certain. J’aime ça. J’aime KAT. »
Avec 41 victoires et 30 défaites, les Wolves sont désormais assurés d’être en play-in et ils mettent la pression sur les Nuggets puisqu’ils ne sont qu’à 1.5 match.
Via Star Tribune