Luka Doncic : « C’est pour ça que j’ai dit que c’est plus facile de scorer en NBA »
Luka Doncic est le dernier invité de JJ Redick, son ancien coéquipier, dans son podcast « The Old Man And The Tree » et parmi les sujets abordés il y a ces fameuses déclarations du Slovène lors de ses premiers mois en NBA, lorsqu’il avait choqué quelques Américains en balançant qu’il était plus facile de scorer en NBA qu’en Euroleague.
« Le basket en Euroleague c’est plus un basket collectif, plus tactique et vous avez moins de temps, » explique Luka. « La NBA c’est plus dur d’y jouer parce que vous avez tellement de joueurs, qui, en gros, sont indéfendables. Mais je dirais qu’il est plus facile de scorer en NBA en raison des règles différentes, le spacing, le temps, donc c’est pour ça que j’ai dit que c’est plus facile de scorer en NBA. Inscrire 30 points dans un match d’Euroleague c’est plus difficile qu’en NBA, aucun doute. Je dis ça juste en raison des règles. »
Cette saison le meneur des Mavs tourne à 28.2 points, alors qu’en Euroleague, lors de sa saison de MVP il affichait 16 points par rencontre. Et pour scorer encore plus, il aime cibler les superstars NBA, que ce soit Stephen Curry, LeBron James. Il explique pourquoi
« Je répondrais comme ça : les meilleurs joueurs doivent travailler des deux côtés du terrain. Il faut les faire travailler des deux côtés du terrain. Pareil, ils me poussent à défendre. Peut-être pas parce que je suis un bon joueur, peut-être parce que… »
JJ Redick l’interrompt en rigolant : « parce que tu es nul en défense »
Luka reprend :
» (rire) Je n’ai pas terminé, peut-être parce qu’ils pensent que je ne sais pas défendre. Ils jouent tout le match, ils ont énormément le ballon, et nous voulons donc les fatiguer en les faisant bosser des deux côtés du terrain. Puis quand vous avez le meilleur joueur en défense sur vous, vous voulez scorer. C’est une question de fierté. «
Il a aussi évoqué ce qui se passait dans sa tête lorsqu’il jouait une iso.
« La première chose que je regarde, c’est qui est sous le panier. Si c’est un grand ou un petit. Puis je regarde depuis combien de temps il est dans la raquette et s’il va devoir sortir, ou alors s’il est hors de la raquette et qu’il peut y revenir. Ce sont les premières choses que je regarde. Puis ensuite ça dépend de la façon dont l’équipe défend sur moi. Si elle m’oriente à droite ou à gauche. Puis j’essaye de pénétrer et si la défense se resserre quelqu’un va être ouvert. »