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Une première compliquée pour Chauncey Billups : « J’ai coaché genre 3 ou 4 équipes différentes cette année »

On a connu première saison en tant que coach plus réussie. Arrivé cet été pour remplacer Terry Stotts, l’ancien meneur Chauncey Billups n’a pas eu une saison de tout repos.

Obligé de faire sans son franchise player Damien Lillard (blessé aux abdos) depuis fin décembre, le MVP des finales 2004 a ensuite vu partir CJ Mc Collum, Robert Covington ou encore Norman Powell à la trade deadline. Résultat, un bilan de 27 victoires pour 44 défaites, une 12e place à l’Ouest et un déficit déjà quasi insurmontable sur NOLA, 10e. Portland qui jusque là avait toujours connu les Playoffs sous l’ère Lillard, ne manquant la Postseason qu’à 2 reprises sur les 13 dernières saisons, doit se faire une raison : à moins d’un miracle, les Blazers seront en vacances d’ici 3 semaines.

Pas moins de 26 joueurs différents ont porté le maillot de Portland depuis le début de saison.

« J’ai coaché genre trois ou quatre équipes différentes cette année », a déclaré Billups à Yahoo Sports après la victoire 119-115 des Blazers à la Little Caesars Arena lundi. « Ça s’est passé comme ça doit se passer parce que j’ai appris tellement de choses. Du début de la saison, que ce soit les vétérans ou les jeunes, on a essayé de conclure les matchs. L’expérience de cette année va me permettre -je l’espère- d’avoir une grande carrière d’entraîneur. »

Alors certes, il y a eu des trades mais cela montre bien qu’il y a quelque chose qui ne tourne pas rond dans l’Oregon. En vérité, seuls Josh Hart, acquis dans le trade de Mc Collum, et le jeune Anfernee Simons sont de réelles satisfactions. Le 1er s’affiche en franchise player de circonstances avec quasi 20 points à plus de 50% au tir, tandis que le 2nd nous sort une breakout season à 17.3 points et 4 passes. La plupart de ses stats ont plus que doublé en un an, une perf digne d’un MIP.

Pourtant, même si tous les ingrédients semblent là, Chauncey Billups refuse de parler de reconstruction :

« Ce n’est pas du tout une reconstruction », a dit Billups. « Nous allons faire quelques petits pas en arrière, développer quelques jeunes gars, puis boom, il y aura la free agency et la draft. »

D’autant plus que les Blazers auront un coup à jouer à la Draft 2022. Avec le lottery pick protégé de la Nouvelle-Orléans qui, s’il se situe entre la 5e et 14e place, filera direction Portland en plus de leur propre pick, nul doute qu’il y aura moyen de moyenner quelque chose !

Côté finances, seul Damien Lillard et ses 42 millions prennent de la place dans le salary cap des Blazers. Du reste, les Blazers pourraient se montrer attirés par le piston Jerami Grant. Les dirigeants de Portland n’ont malheureusement pas pu admirer leur cible, absente lors du retour de Chauncey Billups sur son ter-ter.

Lui qui il y a quelques années encore ne se voyait pas coacher une équipe a finalement changé d’avis (espérant peut-être être approché par son ancienne team de Detroit) avant finalement, de plier bagage pour l’Oregon, après une saison passé sur le banc des Clippers, en tant qu’assistant de Tyronn Lue. Il raconte :

« Ça remonte, quand même. Peut-être un jour, mais non. Je me vois comme un coach à 100 % « , a déclaré Billups à Yahoo Sports. « Quand j’ai pris la décision de le faire (devenir coach), l’année dernière, je me suis prouvé que c’était ce que je devais faire à ce moment-là. J’aime enseigner, j’aime la compétition, les plans de jeu et les schémas. »

Espérons pour le quintuple All Star que la suite de sa carrière ne lui fasse pas regretter cette décision.

Bon on ne s’en fait pas vraiment pour lui. Les moments tendus, il connait ! Après tout, n’est-ce pas dans ce genre de moments que celui que l’on surnomme « Big Shot » à su s’illustrer durant toute sa carrière ?

Via Yahoo! Sports

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