Jaren Jackson Jr. se voit comme le DPOY : « Je peux faire bien plus que la plupart des gars qui mettent beaucoup de contres »
Comme Ja Morant début février, Jaren Jackson Jr. n’a pas manqué de plaider sa cause pour le titre de Défenseur de l’Année 2022 après la victoire des Grizzlies sur Brooklyn hier. ESPN sur place, chose pas si fréquente dans le Tennessee, mais rendue possible grâce au parcours très impressionnant de l’équipe (50-23, 2e place à l’Ouest) cette saison, l’intérieur de 22 ans et 2,11 m, plus gros contreur de la ligue avec 2.3 blocks par match en moyenne, a déballé ses arguments :
« Bien sûr que je pense que je suis le Défenseur de l’Année. Les contres c’est cool, mais c’est en contestant les tirs que tu les obtiens. Je suis capable de faire bien plus que la plupart des gars qui mettent beaucoup de contres.
Je peux switcher sur des arrières. Je peux parler sur le terrain. Il faut être un quarterback en défense et je pense que les gens passent à côté de ça. C’est une guerre psychologique. Tu joues aux échecs. Je crois que Draymond (Green) a dit ça une fois, tu joues aux échecs avec l’équipe en face qui arrive en attaque. Donc je suis capable de lire ce qui se passe sur le terrain, et d’utiliser ma longueur à mon avantage quand je peux le faire. » Jaren Jackson Jr.
L’autre force de Jackson cette saison, c’est qu’il est tout simplement présent. Sur les 73 matchs de son équipe, il en a joué… 72. L’année dernière, il n’avait pu participer qu’à 11 rencontres suite à une déchirure du ménisque. En 2021-22, le 4e choix 2018, sorti de Michigan State, tourne à 16.3 points (41.7%, 32.1% à 3-points), 5.9 rebonds, 1.1 passe et 0.9 steal par match en 27.4 minutes de moyenne. Parmi les favoris pour le trophée du DPOY on retrouve Giannis Antetokounmpo, Rudy Gobert, Mikal Bridges, Draymond Green, Bam Adebayo ou encore Marcus Smart.