Bradley Beal se confie sur sa free agency et sa priorité

Dans les semaines qui viennent, on devrait beaucoup parler de Bradley Beal, et on en parle même déjà. L’arrière des Wizards est l’invité de Draymond Green cette semaine dans le « Draymond Green Show ». Il a notamment évoqué les nombreuses rumeurs qu’il y a à son sujet. Shams rapportait que les Sixers auraient tenté de le récupérer avant qu’il ne se blesse et que le Heat de Miami serait à surveiller pour la free agency.

« Je ne suis pas contrarié par les rumeurs, je ne suis pas contrarié par le fait que les équipes qui me veulent, » a expliqué Beal. « Je pense que c’est une bonne chose, non ? Nous faisons notre travail et nous sommes désirés par beaucoup de gens, pas seulement là où nous sommes. »

Il a précisé qu’il aimait et respectait le fait que Washington « ne tente pas de le vendre » et que les dirigeants « raccrochent le téléphone » lorsque des équipes appellent à son sujet.

Il possède une player option qu’il va logiquement décliner pour se retrouver free agent. Une première pour lui puisque jusque là il prolongeait dès qu’il était éligible.

« C’est assez marrant. Je n’ai jamais été free agent. Ça me rappelle un peu le recrutement à l’université. Comme si j’entendais à chaque match que quelqu’un me recrute. Que ce soit les joueurs ou les coachs, on me glisse bavarde : ‘B, qu’est-ce que tu veux faire cet été ? Qu’est-ce que tu vas faire ?' » Beal

Il a déclaré récemment qu’il penchait pour une re-signature aux Wizards, mais il aimerait bien ne plus faire partie d’une équipe tout juste moyenne.

« Nous avons toujours été une équipe qui se trouve au milieu du peloton », a déclaré Beal. « Nous sommes soit à un joueur, soit à quelques possessions d’être une des quatre premières têtes de série ou une des huit dernières équipes. Cela a toujours été notre point faible. Et quand c’est comme ça, vous vous retrouvez à la draft avec un choix de milieu, fin de loterie (10-14 en gros). »

L’objectif est clair, gagner. Pour re-signer les Wizards devront lui donner un minimum de garanties pour ça, ce qu’ils n’ont pas réussi à faire ces dernières années.

« Il faut que je vois qu’avec Washington nous essayons de gagner, » a confié Beal. « C’est ma destination et mon objectif. L’argent c’est génial. Plus jeune nous jouions pour gagner beaucoup d’argent. Nous jouions pour mettre notre famille à l’abri. Ne vous méprenez pas, ça reste dans un coin de notre tête, c’est la priorité numéro 1, être à l’abri, t’assurer que tu obtiennes chaque dollar possible et de te sentir bien. Mais quand tu gagnes de l’argent, tu veux gagner des matchs. Tu veux pouvoir jouer pour quelque chose. Je veux jouer des matchs qui comptent. Je veux jouer fin juin. C’est ce que je veux. Et je pense que les gens ne comprennent pas que je veuille faire ça ici. Mon état d’esprit c’est : ‘pourquoi est-ce que je ne peux pas le faire ici ?’ Il y a beaucoup d’autres équipes qui le font. »

Ces dernières saisons des franchises sont devenues des places fortes en NBA dans des petits marchés et après des années difficiles : les Bucks, les Suns ou encore les Grizzlies. Mais pour ça, il faut être bien entouré.

« C’est possible pour les équipes de le faire, de faire ces parcours, et elles n’ont pas récupéré, trois ou quatre All-Stars », a déclaré Beal. « Elles ont développé leurs gars. Elles ont assemblé les pièces. Donc c’est une possibilité et c’est ma vision des choses. J’ai cet état d’esprit. Je veux le faire ici. Mais il y a aussi un moment, Dray, où tu sais aussi que ça devient un business. Et si tu sens que les étoiles ne sont pas alignées, alors dans ce cas tout le monde va faire ce qui est le mieux pour soi, peu importe le montant du contrat. »

Son esprit de compétition le motive à changer les choses à Washington pour ramener un titre à la franchise, alors que d’autres se laissent tenter par une association avec d’autres stars.

« J’ai un désir ardent de jouer avec tout le monde. C’est comme avec Team USA, ça a été une de mes meilleures expériences, de côtoyer tellement de joueurs d’élite, de faire des sacrifices. Qui ne voudrait pas ? Mais c’est aussi fun de jouer contre ces équipes avec des stars. Quand tu affrontes beaucoup de gars de l’élite, ça fait ressortir le meilleur en toi. » Beal