Jason Williams pense que Michael Jordan et Shaq ne domineraient pas autant dans la NBA actuelle
Il y a quelques jours lors d’un passage sur le Podcast Players Choice, l’ancien meneur des Kings Jason Williams a pas mal fait parler en déclarant que pour lui Kobe Bryant n’était pas un des 5 meilleurs joueurs de l’histoire des Lakers. Invité de BroBible, il est revenu sur le sujet, et explique que malgré ça, pour lui Kobe Bryant est le plus grand Laker de l’histoire.
« Kobe Bryant est le plus grand Laker de l’histoire, ce qui ne veut pas dire qu’il est le plus grand basketteur de l’histoire des Lakers. Vous voyez ce que je veux dire ? Par exemple, LeBron James était un meilleur joueur que Dwyane Wade, mais quand on pense au Heat de Miami, à qui est-ce qu’on pense ? On pense à D-Wade, il est le Heat de Miami, c’est comme pour Kobe Bryant, qui est les Lakers. Quand on pense aux Lakers on pensera toujours à Kobe Bryant en premier. Je pense qu’il y a 5 meilleurs joueurs qui ont joué pour les Lakers, mais ça n’enlève rien à Kobe Bryant. C’est un des plus grands basketteurs de l’histoire. »
Puis il s’est prêté au fameux jeu des changements d’époques. Notamment est-ce que le Michael Jordan du début des années 90, qui archi-dominait la NBA, brillerait autant dans la NBA actuelle. La réponse est plutôt surprenante.
« Il serait excellent, ne vous méprenez pas, mais je pense que ce serait un peu plus dur pour lui, parce que les défenses ont changé et il y aurait 3 joueurs face à lui du même côté du terrain quand il a le ballon sur l’aile. Alors qu’à l’époque il n’y avait qu’un gars. En NBA, n’importe qui bat n’importe quel défenseur en un-contre-un, sans parler de Michael Jordan. Je pense qu’il serait excellent, un All-Star, sans aucun doute, mais pas le Michael Jordan qu’il était à l’époque. Le jeu est tellement différent. Shaq ne serait pas aussi dominant qu’il l’était à l’époque dans la NBA actuelle. Parce qu’il y aurait 4 ou 5 joueurs autour de lui et il ne pourrait même pas avoir le ballon. Ce serait compliqué. »
Et lui ?
« Je pense que je m’adapterais. J’aurais du mal au niveau du scoring, parce que beaucoup de ces meneurs de jeu qui dirigent ces équipes scorent 25-30 points par match, et je n’étais pas ce genre de gars, je n’avais pas cette mentalité, je cherchais à faire scorer mes coéquipiers. Mais ne vous méprenez pas, je prendrais du plaisir à essayer de scorer 30 points. »